Au total, 130 familles résidant dans la cité des frères Rahabi, plus connue sous le nom de « Jérodan » et située au chef-lieu de wilaya de Guelma, sont pénalisées depuis des années par une situation administrative non régularisée. Lors de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW), un élu a dénoncé avec vigueur cette situation, qu’il a qualifiée de « grave anomalie ». Hichem Zouara a mis en lumière un blocage administratif qui prive les habitants de cette cité, construite dans les années 1980 par une entreprise étrangère, de leur droit d’acquérir les logements qu’ils occupent depuis des décennies. Selon lui, les maîtres d’ouvrage de l’époque n’avaient pas remis à la direction de l’Habitat tous les documents nécessaires à l’achèvement des procédures juridiques. Ce manquement a empêché l’intégration de ces logements dans le dispositif de location-vente initié par l’Office de Promotion et de Gestion Immobilière (OPGI) de Guelma, a expliqué l’élu, qui a indiqué que les directions de la Conservation foncière et des Domaines refusent de valider la vente des logements, faute de pièces administratives indispensables. « Il est inadmissible de sanctionner ces locataires qui ont le droit d’acquérir leurs logements qu’ils occupent depuis des lustres », a déclaré Zouara, appelant les pouvoirs publics à intervenir sans délai pour débloquer le dossier. L’élu insiste sur l’urgence d’une régularisation, en pointant « une négligence de l’administration remontant à plusieurs décennies ». Nous avons tenté à plusieurs reprises de prendre attache avec le directeur général de l’OPGI de Guelma pour en savoir davantage sur les tenants et aboutissants de ce dossier, en vain. Contacté à plusieurs reprises par notre rédaction, le directeur général de l’OPGI de Guelma n’a pas donné suite à nos sollicitations. Il est toutefois important de préciser que ce responsable est en poste depuis seulement quelques mois, et qu’il hérite d’un dossier non résolu par ses nombreux prédécesseurs. La cheffe de l’exécutif de la wilaya est interpellée afin qu’une solution définitive soit trouvée à cette problématique.
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