Conseil de sécurité: le règlement pacifique des conflits est la pierre angulaire de la politique étrangère de l'Algérie
NEW YORK (ONU) - Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations Unies, Amar Bendjama a affirmé, mardi depuis New York, que le règlement pacifique des conflits était la pierre angulaire de la politique étrangère de l'Algérie, soulignant que le respect par tous du droit international et le règlement pacifique des conflits demeurent les seules voies pour parvenir à la sécurité et à la paix internationales. Dans son intervention devant le Conseil de sécurité lors d'un débat ouvert de haut niveau sur "la promotion de la paix et de la sécurité internationales à travers le multilatéralisme et le règlement pacifique des conflits", M. Bendjama a déclaré que "face aux crises persistantes, aux tensions régionales complexes et aux défis croissants menaçant l'Etat de droit, ainsi qu'à la prolifération des crises et des approches unilatérales, l'Algérie réaffirme sa conviction profonde que le "respect par tous du droit international et le règlement pacifique des conflits sont les seules voies durables pour parvenir à la sécurité et à la paix internationales". Soulignant que "le règlement pacifique des conflits est la pierre angulaire de la politique étrangère de l'Algérie", M. Bendjama a précisé que "le dialogue, la médiation, les bons offices et les mécanismes juridiques respectueux de la souveraineté et du principe de non-ingérence restent les outils privilégiés de l'Algérie pour prévenir et résoudre les conflits". Il a insisté sur la nécessité d'appliquer pleinement et avec intégrité, les mécanismes prévus au Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, à savoir les négociations, la médiation, la conciliation, l'arbitrage et le règlement judiciaire. Dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires, M. Bendjama a souligné que l'Algérie s'associe aux voix appelant à "faire de la prévention une priorité stratégique", tout en soutenant "une allocation rationnelle et équitable des ressources, conformément à l'initiative +ONU 80+ lancée par le Secrétaire général". Sur le plan régional, il a réaffirmé que l'Algérie "demeure activement engagée dans la prévention et le règlement des conflits, en coordination avec les organisations régionales telles que l'Union africaine (UA)". Dans le même sillage, le diplomate algérien a déclaré que l'Algérie soutenait la coordination étroite entre le Conseil de sécurité et la Commission de consolidation de la paix des Nations unies, tout en exprimant sa profonde inquiétude face à "la paralysie du Conseil de sécurité et à l'application sélective de ses résolutions, qui entament sa légitimité et sa crédibilité". "La cause palestinienne en est un exemple manifeste et chronique de cette politique de deux poids, deux mesures", a-t-il déploré. Et d'ajouter que la crise humanitaire catastrophique et persistante dans la bande de Ghaza, induite par l'agression sioniste, n'est autre que "le reflet de l'incapacité du Conseil de sécurité à remplir son rôle fondamental dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales, illustrant ainsi l'érosion du multilatéralisme et la prévalence de la force sur le droit". Au terme de son intervention, M. Bendjama a affirmé que l'Algérie appelle à un multilatéralisme "inclusif, juste et représentatif des parties de manière équilibrée, qui accorde la priorité au règlement pacifique des conflits et le renforce dans le plein respect des principes et objectifs de la Charte des Nations unies".


NEW YORK (ONU) - Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations Unies, Amar Bendjama a affirmé, mardi depuis New York, que le règlement pacifique des conflits était la pierre angulaire de la politique étrangère de l'Algérie, soulignant que le respect par tous du droit international et le règlement pacifique des conflits demeurent les seules voies pour parvenir à la sécurité et à la paix internationales.
Dans son intervention devant le Conseil de sécurité lors d'un débat ouvert de haut niveau sur "la promotion de la paix et de la sécurité internationales à travers le multilatéralisme et le règlement pacifique des conflits", M. Bendjama a déclaré que "face aux crises persistantes, aux tensions régionales complexes et aux défis croissants menaçant l'Etat de droit, ainsi qu'à la prolifération des crises et des approches unilatérales, l'Algérie réaffirme sa conviction profonde que le "respect par tous du droit international et le règlement pacifique des conflits sont les seules voies durables pour parvenir à la sécurité et à la paix internationales".
Soulignant que "le règlement pacifique des conflits est la pierre angulaire de la politique étrangère de l'Algérie", M. Bendjama a précisé que "le dialogue, la médiation, les bons offices et les mécanismes juridiques respectueux de la souveraineté et du principe de non-ingérence restent les outils privilégiés de l'Algérie pour prévenir et résoudre les conflits".
Il a insisté sur la nécessité d'appliquer pleinement et avec intégrité, les mécanismes prévus au Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, à savoir les négociations, la médiation, la conciliation, l'arbitrage et le règlement judiciaire.
Dans un contexte marqué par des contraintes budgétaires, M. Bendjama a souligné que l'Algérie s'associe aux voix appelant à "faire de la prévention une priorité stratégique", tout en soutenant "une allocation rationnelle et équitable des ressources, conformément à l'initiative +ONU 80+ lancée par le Secrétaire général".
Sur le plan régional, il a réaffirmé que l'Algérie "demeure activement engagée dans la prévention et le règlement des conflits, en coordination avec les organisations régionales telles que l'Union africaine (UA)".
Dans le même sillage, le diplomate algérien a déclaré que l'Algérie soutenait la coordination étroite entre le Conseil de sécurité et la Commission de consolidation de la paix des Nations unies, tout en exprimant sa profonde inquiétude face à "la paralysie du Conseil de sécurité et à l'application sélective de ses résolutions, qui entament sa légitimité et sa crédibilité".
"La cause palestinienne en est un exemple manifeste et chronique de cette politique de deux poids, deux mesures", a-t-il déploré.
Et d'ajouter que la crise humanitaire catastrophique et persistante dans la bande de Ghaza, induite par l'agression sioniste, n'est autre que "le reflet de l'incapacité du Conseil de sécurité à remplir son rôle fondamental dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales, illustrant ainsi l'érosion du multilatéralisme et la prévalence de la force sur le droit".
Au terme de son intervention, M. Bendjama a affirmé que l'Algérie appelle à un multilatéralisme "inclusif, juste et représentatif des parties de manière équilibrée, qui accorde la priorité au règlement pacifique des conflits et le renforce dans le plein respect des principes et objectifs de la Charte des Nations unies".