Préservation de la mémoire nationale : Un devoir sacré face aux nouvelles menaces

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a insisté, ce lundi, sur l’urgence de protéger la mémoire nationale des nouvelles menaces, notamment celles liées à la cybernétique et aux guerres modernes de nouvelles générations. Lors de son allocution au colloque «de la sécurité de la mémoire nationale à l’immunité souveraine de la nation […] The post Préservation de la mémoire nationale : Un devoir sacré face aux nouvelles menaces appeared first on Le Jeune Indépendant.

Jan 20, 2025 - 23:10
 0
Préservation de la mémoire nationale : Un devoir sacré face aux nouvelles menaces

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a insisté, ce lundi, sur l’urgence de protéger la mémoire nationale des nouvelles menaces, notamment celles liées à la cybernétique et aux guerres modernes de nouvelles générations.

Lors de son allocution au colloque «de la sécurité de la mémoire nationale à l’immunité souveraine de la nation : vers la démystification du discours colonial renouvelé», abrité par le cercle militaire de Beni Messous, Rebiga a souligné l’importance de cette rencontre, qu’il a qualifiée d’événement fondamental pour le renforcement de la souveraineté nationale. Il a ajouté que ce colloque s’est imposé comme une plateforme stratégique pour débattre des enjeux liés à la mémoire nationale et sa préservation dans un contexte marqué par des défis numériques et géopolitiques.

Il a également relevé que ce colloque, organisé dans le cadre des festivités célébrant le 70ᵉ anniversaire du déclenchement de la Révolution de libération nationale, s’inscrit dans le cadre du projet stratégique initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui accorde une grande  importance à la mémoire nationale. Dans chacun de ses discours, notamment à l’occasion des commémorations historiques, le Président a toujours souligné l’importance de préserver l’héritage des générations passées, tout en valorisant les sacrifices du peuple algérien.

Le ministre a évoqué cette vision présidentielle qui met en lumière l’urgence de bâtir une « immunité mémorielle » face aux récits révisionnistes et aux tentatives de déstabilisation, soulignant que « la défense de la mémoire nationale permet à l’Algérie de porter haut sa voix sur la scène internationale, en soutenant fermement les droits des peuples opprimés, notamment la cause palestinienne », a-t-il ajouté.

En outre, le ministre a relevé que cette rencontre scientifique constitue une étape importante pour conjuguer savoirs académiques, outils technologiques et expertises opérationnelles, mettant en avant le rôle important des technologies numériques, notamment l’intelligence artificielle, dans la numérisation et la sécurisation de la mémoire collective. Il a expliqué que cette démarche a pour principal objectif de contrecarrer les menaces qui émergent dans les espaces numériques et qui risquent de porter atteinte à l’histoire et l’identité nationale.

Par ailleurs, le ministre a rappelé que la préservation de la mémoire nationale constitue un devoir sacré, transcendant les considérations circonstancielles ou les compromis politiques. Et de marteler : « L’attention portée à la mémoire nationale sous tous ses aspects, notamment à sa sécurité face aux menaces, est une responsabilité sacrée, elle ne saurait être reléguée au second plan.

Elle représente le fondement de l’identité nationale et un hommage permanent aux martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre ». Il a insisté sur le fait que cette mémoire, qui incarne le sacrifice et la dignité du peuple algérien, doit être protégée et transmise aux générations futures. Il a également évoqué le rôle des institutions dans cette mission, affirmant que « la protection de la mémoire nationale est une mission prioritaire de l’État, qui veille à préserver l’identité algérienne dans toute sa richesse et son authenticité ».

A la fin, le ministre a rappelé que la mémoire nationale ne saurait être monnayée ou soumise à une quelconque forme de transaction. Il a fait écho aux propos du Président Tebboune, qui avait déclaré devant le Parlement que « la mémoire est notre dignité, elle est le sang des martyrs qui a irrigué cette terre sacrée, elle est bien plus précieuse que toute forme de reconnaissance ou de compensation ». Rebigua a conclu en soulignant avec fermeté que cette mémoire est le socle de la souveraineté nationale et un rappel constant des sacrifices consentis par les générations révolutionnaires et les résistances populaires.

The post Préservation de la mémoire nationale : Un devoir sacré face aux nouvelles menaces appeared first on Le Jeune Indépendant.