32e Foire de la production algérienne  : Une édition réussie 

La 32e édition de la Foire de la production algérienne (FPA) a connu une affluence importante avec un visitorat estimé à 600 000 et des échanges fructueux entre les opérateurs économiques. C’est ce qu’a indiqué le directeur général de la Société algérienne des foires et exportations (SAFEX), Karim Boukadoum, qui a dressé un pré-bilan de cette manifestation économique.

Clôturée samedi dernier, la FPA a réuni 600 entreprises activant dans divers domaines et a surtout permis d’exposer le savoir-faire algérien. « Pour un pré-bilan, ce n’est que positif », a affirmé M. Boukadoum, dans sa déclaration hier à la Radio algérienne. Il a souligné la particularité de cette édition du fait de l’affluence enregistrée mais aussi du slogan choisi, à savoir : « Notre production, pilier de notre souveraineté ». « Cela reflète l’importance de la production algérienne dans la thématique du développement de l’économie nationale », a-t-il indiqué.

Soulignant le fait que la FPA constitue un « baromètre » de l’économie nationale, il a relevé l’importance d’organiser cette foire, qui garantit plus de visibilité au « Made in Algeria » et permet de faire un réseautage entre les opérateurs locaux. « C’est une occasion pour les opérateurs algériens de se connaître, d’échanger mais surtout de prendre connaissance des différentes productions locales et, ainsi, s’approvisionner dans le pays et ne pas se diriger vers l’importation », a expliqué le DG de la SAFEX, lequel a rappelé le principe de répondre, en premier lieu, à la demande, avant de se diriger vers l’exportation, comme cela a été rappelé par le président de la République lors de l’inauguration de la 32e édition de la FPA.

Selon lui, « beaucoup de choses peuvent être faites en mode algérien à 100 % ». Il a précisé que le « Made in Bladi » commence à être ancré dans les habitudes des Algériens. « C’est la première étape pour assurer un avenir, avec un niveau de sécurité très important », a-t-il indiqué.

Selon Karim Boukadoum, l’Algérie est arrivée à un certain niveau de production où la qualité n’est plus à discuter. Il a expliqué que beaucoup d’efforts ont été fournis en termes de marketing et de diversification des filières dans bon nombre de secteurs, citant à titre d’exemple l’agro-industrie, l’électroménager, le cosmétique ou encore le domaine des détergents.

« Aujourd’hui, on parle d’une multitude de secteurs car on peut désormais construire, manger et boire algérien. Même si l’on ne peut pas encore s’habiller à 100 % algérien, pour le reste, beaucoup de choses peuvent être faites en mode algérien à 100 % », a affirmé M. Boukadoum, qui a ajouté que ce constat est fait aussi bien par les visiteurs algériens qu’étrangers, sans oublier les professionnels.

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