Prévue en Octobre: La Commission mixte Algérie-UE prépare la session de Bruxelles
Le côté algérien de la Commission parlementaire mixte Algérie-Union européenne a tenu hier, au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), une réunion de coordination en prévision de la deuxième session de cette instance, programmée en octobre prochain à Bruxelles. Par Fatima Arab La rencontre, présidée par Sid Ahmed Tamamri, président de la Commission pour le […]

Le côté algérien de la Commission parlementaire mixte Algérie-Union européenne a tenu hier, au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN), une réunion de coordination en prévision de la deuxième session de cette instance, programmée en octobre prochain à Bruxelles.
Par Fatima Arab
La rencontre, présidée par Sid Ahmed Tamamri, président de la Commission pour le Parlement algérien, s’est déroulée en présence d’un représentant du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines. Dans son intervention, M. Tamamri a présenté les grandes lignes de l’ordre du jour et mis en avant les dossiers prioritaires qui seront discutés à Bruxelles. Le représentant du ministère a, pour sa part, insisté sur la nécessité d’une approche concertée afin de défendre les intérêts stratégiques du pays dans ses relations avec l’Union européenne. Les députés de l’APN et les membres du Conseil de la nation ont également pris la parole pour renforcer la coordination et partager leurs propositions. L’objectif affiché est de préparer une position algérienne cohérente et solide en amont de la session d’octobre, indique la cellule de communication de la chambre basse du Parlement. Cette réunion s’inscrit donc dans la continuité des démarches menées par l’Assemblée populaire nationale, qui appelle depuis plusieurs années à une révision en profondeur de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne. Cet accord, jugé déséquilibré par la partie algérienne, fait l’objet de débats réguliers sur la nécessité de le réadapter aux réalités économiques actuelles et aux aspirations de partenariat équitable. À travers cette initiative, l’Algérie réaffirme donc sa volonté de recourir à la diplomatie parlementaire comme levier de dialogue et de coopération, en complément de l’action diplomatique menée par l’État, afin de consolider ses relations avec ses partenaires européens sur de nouvelles bases. F. A.