Secura North Africa 2024 : Les technologies de pointe pour renforcer la sécurité
La 6e édition du Salon international de la sûreté, de la sécurité, du feu et de l’urgence, Secura North Africa 2024, a fermé ses portes, jeudi, au Palais des expositions Safex, à Alger. Ce Salon a permis de présenter, entre autres, les dernières avancées technologiques des forces de sécurité, avec des présentations de la Direction […] The post Secura North Africa 2024 : Les technologies de pointe pour renforcer la sécurité appeared first on Le Jeune Indépendant.
La 6e édition du Salon international de la sûreté, de la sécurité, du feu et de l’urgence, Secura North Africa 2024, a fermé ses portes, jeudi, au Palais des expositions Safex, à Alger.
Ce Salon a permis de présenter, entre autres, les dernières avancées technologiques des forces de sécurité, avec des présentations de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et d’entreprises spécialisées dans la sécurité. Des innovations, telles que le support satellitaire et l’intelligence artificielle, ainsi que des solutions de détection d’incendie pour améliorer la sécurité des citoyens et des infrastructures, ont été exposées.
Lors de cette manifestation, la S-Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a présenté ses technologies contribuant à l’amélioration de la sécurité et à l’assistance des citoyens. Le commissaire de police Hambli Ryad, de la direction des services techniques de la Sûreté nationale, a expliqué au Jeune Indépendant : « Nous présentons différentes technologies, intégrées dans le cadre de la modernisation de la sûreté nationale. »
En premier lieu, il a évoqué le support satellitaire, un atout pour l’État. « Nous avons réussi à couvrir même les zones frontalières », a-t-il déclaré. Il a précisé que cette évolution vise à faciliter les déplacements des citoyens et à ne pas ralentir les voyageurs lors des procédures de contrôle. « Nous avons amélioré nos systèmes pour simplifier les démarches », a-t-il ajouté. Selon le commissaire, la station permet un accès direct à la base de données de la DGSN, facilitant ainsi les procédures et réduisant les délais d’attente aux frontières.
Le support satellitaire contribue également aux plans d’urgence « Orsec ». Lors des récentes inondations dans le sud du pays, notamment à Béchar, le VSAT (support satellitaire) a été d’une grande utilité. « Le réseau filaire a été complètement détruit dans la zone sinistrée, mais grâce à l’interconnexion via le satellite algérien Alcomsat-1, nous avons maintenu la continuité du service de manière sécurisée, cryptée et chiffrée », a-t-il précisé.
Le commissaire a également souligné que « l’objectif de ces avancées est pour le bien du citoyen. Notre priorité est la sécurité des biens et des personnes. » Il a expliqué que grâce à ces technologies, la Sûreté nationale peut désormais intervenir même dans les régions les plus reculées, appelées également « zones d’ombre ».
Concernant le nombre de stations VSAT, il a mentionné trois types : la transportable, « l’embarquer sur véhicule (mobile), et la fixe, l’installer dans les structures de police ». « Tous les sièges sont équipés de stations fixes, ce qui garantit la connectivité sur tout le territoire en cas de force majeure », a-t-il fait savoir.
En ce qui concerne le système d’information géographique (SIG) de la Sûreté nationale, le même responsable a expliqué qu’« il permet d’observer le déploiement de la flotte opérationnelle de la DGSN sur terrain ainsi que l’implantation de toutes les structures de police à travers le territoire national. Il a cité, à titre d’exemple, le plan Orsec en cas de sinistre, d’incendies ou d’inondations, et le SIG qui assure essentiellement deux modules qui sont : l’identifications des cadavres et la sécurité des biens et des personnes.
Le SIG, à travers un autre module, permet également d’identifier les points noirs du trafic routier et d’analyser en temps réel grâce à la vidéo-surveillance et aux captures d’images la densité de ce trafic, offrant ainsi un meilleur contrôle des situations sur le terrain, a-t-il expliqué.
Le commissaire a également évoqué l’utilisation de l’Intelligence artificielle (IA) dans les technologies de surveillance. « Grâce à l’IA, nous pouvons analyser les vidéos de surveillance et identifier les véhicules recherchés, notamment grâce à la lecture des données des plaques minéralogiques. Nous envisageons d’intégrer des technologies supplémentaires, telles que la reconnaissance faciale », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, la société algérienne ZID Tech, spécialisée dans les systèmes de sécurité (CFO, CFA) et la détection d’incendie, a présenté une innovation dans le domaine de la sécurité incendie. Abdelmalek Belhimer, gérant de l’entreprise, a expliqué : « Nous nous sommes spécialisés dans la détection d’incendie et le désenfumage. »
Il a précisé que l’entreprise a conçu un coffret électronique équipé d’un système intelligent capable de détecter les incendies et de déclencher les mesures nécessaires. « Cette innovation est née pendant la période de confinement due au Covid-19, un moment de réflexion et d’adaptation face à des défis inédits », a-t-il conclu.
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