Sommet G20-UA : l’Afrique doit exploiter la transformation numérique pour son développement
La vice-présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA), Mme Selma Malika Haddadi, a souligné l’impératif pour le continent africain d’exploiter la transformation numérique comme un outil stratégique pour stimuler le développement et renforcer la gouvernance de l’économie internationale de l’intérieur. Dans une allocution prononcée au nom du président de ... Lire la suite
La vice-présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA), Mme Selma Malika Haddadi, a souligné l’impératif pour le continent africain d’exploiter la transformation numérique comme un outil stratégique pour stimuler le développement et renforcer la gouvernance de l’économie internationale de l’intérieur.
Dans une allocution prononcée au nom du président de la Commission de l’UA, Mahmoud Ali Youssouf, lors du Sommet G20-UA sur l’Intelligence artificielle pour l’Afrique «IA for Africa Summit», abrité par l’Afrique du Sud, Mme Haddadi a indiqué que la présence de l’UA à la table du G20 est une reconnaissance du rôle central de l’Afrique dans la définition des priorités mondiales.
«Afin de prendre cette mission au sérieux, il nous importe d’exploiter la transformation numérique comme un outil stratégique, non seulement pour contribuer au dialogue mondial, mais aussi pour stimuler le développement et renforcer la coopération et la gouvernance de l’économie internationale de l’intérieur», a-t-elle soutenu.
Dans ce sillage, la vice-présidente de la Commission de l’UA a affirmé que «l’IA ne doit pas remplacer la créativité humaine, mais doit plutôt être un levier pour transformer les capacités individuelles en impact significatif», relevant, par là même, qu’«à travers le rapprochement entre la vision africaine et l’IA, des opportunités inédites apparaissent pour créer la valeur aux niveaux continental et mondial, et libérer les potentialités de développement et de prospérité».
Mme Haddadi a également appelé la jeunesse africaine à «la nécessité de tirer profit des technologies émergentes et de les façonner au service des besoins africains et du renforcement des intérêts du continent», soulignant que «l’Afrique dispose des potentialités et capacités requises pour être à l’avant-garde de la concrétisation du développement et de la gouvernance de l’IA, reflétant ainsi les cultures, les aspirations et la réalité du continent».
R. E.
