Passeports et contrôles : ce qui attend les voyageurs algériens en Europe en octobre

Les voyageurs à destination des pays de l’Union européenne, y compris les Algériens, seront soumis dans dix jours à un nouveau système de contrôle dans les aéroports. Voici ce qui va changer.

La Commission européenne a annoncé que l’entrée en service du nouveau système d’entrée et de sortie (EES Entry Exit System) est prévue à partir du 12 octobre dans les aéroports européens. Le déploiement sera progressif.

L’EES est un nouveau système automatisé de collecte numérique des données personnelles des voyageurs de pays tiers en possession de visas Schengen et qui sont sur le point de franchir les frontières de l’espace Schengen, à l’entrée comme à la sortie.

Nouveau système de contrôle : voici ce qui va changer dans les aéroports de l’UE

Concrètement, ce changement marque la fin des tampons sur les passeports. Le nouveau système, une fois appliqué et généralisé, remplace en effet la pratique d’apposition du cachet sur les passeports des ressortissants de pays tiers.

Le système EES a pour but de contrôler électroniquement les entrées, les sorties et les durées de séjour des ressortissants de pays non-européens qui franchissent les frontières extérieures de l’espace Schengen.

À leur arrivée dans un aéroport européen, les voyageurs de pays tiers seront soumis à un processus de contrôle sans contact, basé sur la reconnaissance faciale et la prise des empreintes digitales.

Quant à la mise en place de ce nouveau système, la Commission européenne explique que certains pays intégreront rapidement la biométrie, mais d’autres pourront l’adopter de manière progressive. Ce qui impliquerait le retour à l’ancien système, notamment durant les périodes de pointe.

À quoi faut-il s’attendre dans les aéroports de l’espace Schengen ?

De plus, les services douaniers dans certains aéroports pourront continuer à apposer des tampons sur les passeports durant la période de transition, c’est-à-dire avant la généralisation du nouveau processus de contrôle.

Aux débuts du lancement du nouveau système d’entrée et de sortie, les voyageurs doivent s’attendre à des temps d’attente un peu plus longs dans les aéroports. Mais une fois le système complètement déployé, il permettra, au contraire, de gagner du temps.

Pratiquement, le nouvel utilisateur doit, à son arrivée à l’aéroport, s’inscrire à un guichet d’immigration ou à une borne qui enregistre ses empreintes digitales, prend sa photo et numérise son passeport. Et si tout se passe bien, il peut poursuivre son voyage dans le pays Schengen.

Pour justifier cette transition, l’Union européenne avance la rapidité et l’efficacité, ainsi que le renforcement de la sécurité dans l’espace Schengen et la lutte contre l’immigration clandestine. Les données biométriques aideront à mieux suivre les séjours des touristes et à détecter le dépassement des séjours autorisés.

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