Tardozzi pointe des vibrations en freinage
Francesco Bagnaia traverse un moment de doute inédit au guidon de sa Ducati GP25. Après son élimination dès le Q1 lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie, le malaise du vice-champion du monde était perceptible, jusque dans ses gestes. Lui qui a longtemps fait de la phase de freinage et de l’entrée en virage …

Francesco Bagnaia traverse un moment de doute inédit au guidon de sa Ducati GP25. Après son élimination dès le Q1 lors des qualifications du Grand Prix de Hongrie, le malaise du vice-champion du monde était perceptible, jusque dans ses gestes. Lui qui a longtemps fait de la phase de freinage et de l’entrée en virage sa marque de fabrique ne parvient plus à maîtriser sa machine dans ces domaines, au point de se retrouver seulement 15e sur la grille, aussi bien pour la sprint que pour la course principale (son plus mauvais résultat en qualifications depuis le Portugal en 2022). Pour Davide Tardozzi, team manager de Ducati, la cause de cette crise est identifiée : « Pecco s’est beaucoup plaint aujourd’hui d’un problème récurrent : des vibrations au freinage de l’avant.
La moto bouge, elle sautille, et quelque chose ne va pas », a-t-il expliqué à Sky Sport MotoGP. « Nous avons toujours dit que le freinage était l’un de ses points forts. Désormais, nous devons trouver une solution à ce souci, présent depuis le début de saison. Nous avons essayé différents réglages, y compris au niveau de la fourche, mais sans succès pour l’instant. » Tardozzi insiste sur le caractère isolé du problème : « C’est un phénomène qui concerne clairement Bagnaia, pas les autres Ducati. La moto n’est pas fondamentalement différente de celle du début de saison. Je voudrais rappeler qu’avec son chrono de la Q1, Pecco aurait tout de même été septième sur la grille. Ce n’est pas un mauvais temps, malgré toutes les difficultés. » Le défi est désormais double pour Bagnaia : retrouver confiance en lui-même et rétablir le feeling avec sa machine, faute de quoi ses ambitions de podium au championnat risquent de s’éloigner encore davantage.
Amayas LAAZIB