Le pétrole au plus bas depuis cinq mois
Les prix du pétrole ont reculé vendredi, atteignant leur niveau le plus bas depuis cinq mois. Cette baisse s’explique par le cessez-le-feu à Gaza et la montée des tensions entre la Chine et les États-Unis. Le baril de West Texas Intermediate (WTI), prévu pour livraison en novembre, a chuté de 4,24 % pour s’établir à […] The post Le pétrole au plus bas depuis cinq mois appeared first on Algerie Eco.

Les prix du pétrole ont reculé vendredi, atteignant leur niveau le plus bas depuis cinq mois. Cette baisse s’explique par le cessez-le-feu à Gaza et la montée des tensions entre la Chine et les États-Unis.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI), prévu pour livraison en novembre, a chuté de 4,24 % pour s’établir à 58,90 dollars. Celui du Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a perdu 3,82 % à 62,73 dollars.
La baisse a commencé avec l’annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Selon Lukman Otunuga, analyste chez FXTM, cet accord « réduit la prime de risque géopolitique » et atténue « les craintes liées aux perturbations de l’approvisionnement ».
Même si Israël n’est pas un producteur majeur de pétrole, le risque d’un élargissement du conflit au Moyen-Orient avait jusqu’ici soutenu les prix. L’apaisement temporaire des tensions a donc pesé sur le marché.
En milieu de séance, la chute s’est accentuée après des déclarations du président américain Donald Trump, qui a estimé que la Chine « devenait très hostile ». Il a aussi affirmé qu’il « sera forcé de contre-attaquer financièrement » après les restrictions imposées par Pékin sur les terres rares, évoquant une hausse « massive » des droits de douane sur les produits chinois.
Ces propos ont ravivé les craintes d’un retour à une guerre commerciale, susceptible de ralentir l’économie américaine et de réduire la demande en pétrole.
Par ailleurs, plusieurs signaux montrent une offre de pétrole en hausse. Les analystes de DNB Carnegie notent « des signes clairs de la surabondance tant attendue du marché pétrolier », visibles à travers « la forte augmentation du pétrole en transit en mer », un indicateur souvent annonciateur d’une hausse des stocks terrestres.
Huit pays de l’Opep+, dont l’Algérie, ont déjà relevé leurs quotas de production de plus de 2,5 millions de barils par jour au cours des derniers mois, contribuant à accentuer la pression sur les prix.
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