Tarifs exorbitants des chauffeurs de taxi : Les citoyens expriment leur ras-le-bol à Guelma
La wilaya de Guelma dispose d’un réseau de taxis couvrant les 34 communes, facilitant ainsi les déplacements des habitants à toute heure de la journée. Cependant, ce dispositif présente des dysfonctionnements, comme en témoignent de nombreux citoyens qui se sont rapprochés de L’Est Républicain pour exprimer leurs doléances. Un septuagénaire raconte : « Le lundi 2 […] The post Tarifs exorbitants des chauffeurs de taxi : Les citoyens expriment leur ras-le-bol à Guelma first appeared on L'Est Républicain.
La wilaya de Guelma dispose d’un réseau de taxis couvrant les 34 communes, facilitant ainsi les déplacements des habitants à toute heure de la journée. Cependant, ce dispositif présente des dysfonctionnements, comme en témoignent de nombreux citoyens qui se sont rapprochés de L’Est Républicain pour exprimer leurs doléances.
Un septuagénaire raconte : « Le lundi 2 décembre, ma fille a accompagné sa mère à la polyclinique de la cité Chekrouba, en banlieue du chef-lieu. À sa grande surprise, le chauffeur de taxi a exigé 200 dinars pour une simple course, prétextant que la destination était éloignée. Or, selon la direction des Transports, le tarif d’une course dans le chef-lieu est fixé à 150 dinars, quel que soit le quartier ». Une mère de famille a elle aussi vécu une mésaventure similaire. « Mercredi 4 décembre, en fin de journée, j’ai pris un taxi avec mes deux enfants pour rejoindre notre domicile à la cité des frères Rahabi, appelée communément Jérodan. À notre arrivée, le chauffeur a réclamé 200 dinars, alors que je payais habituellement 150 dinars. J’ai dû céder pour éviter que la situation ne dégénère ». D’autres témoignages abondent dans le même et dénoncent « ces pratiques malhonnêtes de certains taxieurs avides de gains faciles », disent-ils. Un sexagénaire explique que certains chauffeurs refusent de prendre en charge des clients habitant des quartiers éloignés comme Oued Maiz, l’AADL ou la nouvelle-ville. « Ils exigent jusqu’à 200 voire 250 dinars en début de soirée », déplore-t-il. Un père de famille, visiblement exaspéré par ces pratiques, confie : « Je vis dans la nouvelle ville et je prends le taxi tous les jours en fin de journée, car les transports urbains cessent leur service à 17 heures. Imaginez ce que je dépense chaque mois, avec un salaire modeste dans le secteur privé ! ». Face à ces pratiques malhonnêtes, les habitants appellent les pouvoirs publics, en particulier les services concernés, à intervenir pour assainir ce secteur et faire respecter scrupuleusement les tarifs fixés par la loi.
Hamid Baali
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