Un but validé puis annulé pour le CSC : l’absence de la VAR créé la pagaille !

Un fait insolite s’est produit lors de cette 14e journée de la Ligue 1 Mobilis, et plus exactement au stade du Chahid Hamlaoui à Constantine, et qui a créé une vrai pagailPar Mahfoud M.
On jouait la 97e minute, soit le temps mort de la rencontre entre le CS Constantine et le NC Magra, quand les locaux réussiront à ouvrir la marque par l’intermédiaire d’Omoyelé. L’arbitre, Bekouassa, a validé le but, ce qui avait provoqué une explosion de joie dans les tribunes du stade. Toutefois, tout balancera après que l’homme en noir avait entouré par les joueurs et les dirigeants du club adverse qui lui signifieront que le joueur était en position d’hors jeu. L’un d’eux l’invitera à visionner une vidéo sur son téléphone portable, prouvant que le joueur était hors jeu. Il faut savoir aussi que l’arbitre-assistant ne s’était pas déplacé au milieu du terrain, ce qui veut dire qu’il ne cautionner pas la décision de l’arbitre-directeur. Là donc, celui-ci décide d’annuler le but, et cela a provoqué un tôlé général au niveau du club constantinois et a suscité une vive réaction. L’arbitre et pour mieux maitriser la situation a décidé de dégainer et donc de sortir des cartons rouge, d’abord au coach, Kheireddine Madoui, qui n’a pas accepté cette situation et a longuement protesté contre l’arbitre, avant d’avertir d’autres joueurs. Tout cela ne devait pas se produire, si on avait décidé d’imposer le VAR dans ce match, tout comme dans tous les matchs du championnat de Ligue 1 pour ne pas avoir à vivre ce genre de situation. La FAF avait expliqué, en début de saison que la Vidéo assistance referee (l’assistance vidéo pour l’arbitrage) ne sera pas généralisé en raison du manque de logistique. Invalider un but par téléphone est-il faisable dans ce cas ? Il faut savoir que la réglementation n’accepte pas l’utilisation d’autres moyens de technologie non reconnus, autres que le VAR. Ainsi, l’article 5 de l’international board est clair à ce sujet, à savoir, que l’arbitre prend la décision après un fait qu’il aurait constaté de visu et qui lui aurait été rapporté par un de ses assistants et non par un moyen technologique non-reconnu. L’article 14 des règlements de la FIFA indiquent aussi que si l’arbitre a utilisé d’autres sources que les moyens reconnus, la rencontre devra être rejouée. En tout cas, la FAF a déjà un lourd dossier sur les bras qu’elle devra trancher pour éviter tout malentendu à l’avenir.

La FAF réagit et suspend les arbitres Boukouassa et Abane
La Fédération algérienne de football (FAF) a réagit hier après ce qui s’est passé lors du match entre le CSC et le NCM. La FAF et dans un communiqué sur son site officiel a dit « regretter l’issue de la rencontre CS Constantine- NC Magra comptant pour la 14ème journée de la Ligue 1, entachée par une flagrante erreur d’arbitrage, donnant une mauvaise image du niveau réel de l’arbitrage ». Ainsi et conformément aux pouvoirs qui lui sont conférés le Comité d’Urgence de la FAF a décidé de suspendre avec effet immédiat les deux arbitres Lotfi Bekouassa et Adel Abane et ordonne la Commission Fédérale de l’Arbitrage (CFA) d’ouvrir une enquête quant à la conduite inexpliquée de ces deux arbitres et d’en tirer les conclusions.
La Fédération algérienne de football (FAF) qui, dit-elle, œuvre inlassablement au rehaussement du niveau technique et la moralisation du corps arbitrale « ne tolérera aucun dépassement ou comportement susceptible d’entacher l’image de marque du football national ou qui peut favoriser la violence, que ce soit des officiels de matchs, des dirigeants ou des joueurs
Le Comité d’Urgence de la FAF a également ordonné à la Commission Fédérale de l’Arbitrage d’élaborer avant la fin de la phase aller une évaluation technique pour chaque arbitre, et d’arrêter la liste des plus performants en mesure d’officier en Ligue 1 ». M. M.le que ce soit sur et en dehors du stade.