18e édition du Festival du film amazigh: «Argu» (rêves) de Belkacemi Omar remporte l’Olivier d’or
Le long métrage «Argu» (rêves) de Belkacemi Omar a remporté, mercredi à Tizi Ouzou, l’Olivier d’or de la 18e édition du Festival du film amazigh. Le film raconte l’histoire du jeune Koukou, âgé de 20 ans, vivant dans un village avec un look et un comportement original qui dérangent. Par Hamid Messir Mal vu par […]
Le long métrage «Argu» (rêves) de Belkacemi Omar a remporté, mercredi à Tizi Ouzou, l’Olivier d’or de la 18e édition du Festival du film amazigh. Le film raconte l’histoire du jeune Koukou, âgé de 20 ans, vivant dans un village avec un look et un comportement original qui dérangent.
Par Hamid Messir
Mal vu par le comité des sages et son père, ils décident de l’interner dans un asile psychiatrique. Mahmoud son frère, enseignant de philosophie dans un lycée à Bejaïa, apprend la nouvelle. Il est révolté par la décision du comité. Pendant son séjour au village, Mahmoud mène un combat quotidien pour convaincre son père et le comité des sages du village de l’innocence de son frère. Mais face à la morale et l’ordre établi, Mahmoud ne peut rien faire. Désespéré, il fait fuir son frère du village. Pour les trois autres catégories de films en compétition, l’Olivier d’or du court métrage est revenu à «Hucdardam» de Chemeur Samir, du documentaire à «The green path» (le chemin vert) de Oussama Rai et du film d’animation «Atmaten» (Frères ) de Thiziri Sarahoui. Au titre de la meilleure interprétation féminine, le prix de l’Olivier d’or été décerné à Ahlam Zerouka et masculine à Rachid Hadid, alors que le prix de la mention spéciale du jury est revenu au film «Le chant de la sirène» de Arezki Larbi. A l’occasion, un hommage à été rendu au défunt Abderrahmane Bouguermouh en présence de la veuve du pionnier du cinéma amazigh, Djamila Bouguermouh. Cette dernière n’a pas manqué de souligner tous les efforts consentis par son défunt mari pour le développement du cinéma amazigh, malgré le peu de moyens mis à sa disposition. Et c’est au prix de sa santé qu’il a laissée dans son parcours de combattant pour le cinéma amazigh, a ajouté Djamila Bouguermouh.
H. M.
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