À l’orée de la saison estivale : La crise de l’eau bat son plein

La faiblesse de l’Alimentation en Eau Potable (AEP), notamment dans les cités côtières du chef-lieu de la commune d’Annaba où se concentre la majorité des infrastructures touristiques pose un sérieux problème surtout pendant la saison estivale. Malgré la mise en service de l’unité de dessalement d’eau de mer de Koudiet D’Raouch (El Tarf) et l’inauguration, […] The post À l’orée de la saison estivale : La crise de l’eau bat son plein first appeared on L'Est Républicain.

Juil 1, 2025 - 12:05
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À l’orée de la saison estivale : La crise de l’eau bat son plein

La faiblesse de l’Alimentation en Eau Potable (AEP), notamment dans les cités côtières du chef-lieu de la commune d’Annaba où se concentre la majorité des infrastructures touristiques pose un sérieux problème surtout pendant la saison estivale.

Malgré la mise en service de l’unité de dessalement d’eau de mer de Koudiet D’Raouch (El Tarf) et l’inauguration, par le ministre de l’Intérieur Brahim Merad, de deux réservoirs dans la commune de Sidi-Amar, le 21 juin à l’occasion du lancement de la saison estivale, la crise secoue une nouvelle fois cette partie de la ville. Une crise qui s’est fait particulièrement ressentir sur la majorité des quartiers côtiers, zones les plus fréquentées en cette période de fortes chaleurs et où la consommation d’eau est particulièrement élevée. Face à cette pénurie, habitants et propriétaires de complexes touristiques ont dû opter pour l’approvisionnement par camions-citernes, même si la qualité de l’eau livrée reste douteuse, selon une source crédible. En effet, les résidents d’une partie du littoral, au même titre que les responsables des complexes touristiques et des établissements médicaux, sont durement affectés par le manque du précieux liquide dans les robinets. Durant ces journées caniculaires, les citoyens, impuissants devant une situation à la limite de l’intolérable, ne savent plus à quel saint se vouer. Le constat est clair : tout le monde est à sec, notamment du côté de Sidi-Aissa, Rizi-Amor, la Caroube Toche, Belvédère et Ain-Achir, entre autres.  Les camions-citernes évitent désormais d’acquérir ce liquide vital auprès du service technique de l’Assemblée Populaire Communale (APC). Ils préfèrent faire le plein gratuitement à partir de réserves d’eau douteuses, échappant à tout contrôle sanitaire, pour la revendre à 2.500 dinars la citerne de 3 000 litres. Les opérations strictes de contrôle sur la provenance de l’eau des citernes étaient systématiquement menées par la Gendarmerie. « Sans ticket d’approvisionnement délivré par le service technique de l’APC, aucun camion-citerne n’osait s’aventurer, au risque de poursuites judiciaires pour atteinte à la santé publique », a tenu à rappeler un habitant. Il est vrai que la gestion de l’eau potable est un problème récurrent à Annaba. « C’est toujours la même histoire ! Le manque d’eau potable dans les robinets, la panne d’une pompe ou la détérioration du réseau. Une enquête est indispensable pour situer les responsabilités. Annaba ne mérite pas cette situation en pleine saison estivale. De leur côté, les gérants des complexes touristiques s’inquiètent : « C’est grave qu’au troisième millénaire, des touristes étrangers assistent chaque jour à des scènes d’une autre ère, notamment les navettes non-stop des camions-citernes alimentant les complexes touristiques.

B. Salah-Eddine

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