Agression contre des installations nucléaires pacifiques : Trump attise le feu 

L’Iran dénonce l’attaque militaire américaine contre ses installations nucléaires pacifiques, survenue dans la nuit de samedi à dimanche, par laquelle les États-Unis se sont associés à l’entité sioniste dans son agression contre la République islamique. Cette opération est qualifiée de « violation grave du droit international » et d’« acte d’agression inacceptable ». C’est ce qu’a indiqué ce dimanche un communiqué du ministère iranien des affaires étrangères.

Face à cette escalade, Téhéran affirme son droit à la légitime défense et appelle la communauté internationale à agir sans délai pour éviter une crise majeure au Moyen-Orient. Cette attaque constitue « une violation flagrante et sans précédent des principes fondamentaux de la Charte des Nations unies ainsi que du droit international », a précisé la même source.

La République islamique« tient la Maison-Blanche responsable de cette agression », qu’il qualifie de « crime majeur aux conséquences extrêmement graves ». Le communiqué précise que cette opération, menée en « complicité criminelle » avec l’entité sioniste, représente une atteinte « à l’intégrité territoriale et à la souveraineté nationale » d’un État membre des Nations unies.

La même source souligne que cette agression illustre « la profonde hostilité et la haine des élites dirigeantes américaines envers le peuple iranien pacifique et indépendant ». Il affirme également que la République islamique d’Iran « reconnaît pleinement son droit à se défendre avec toute sa force contre cette agression militaire américaine ».

Selon le texte, cette attaque intervient « au dixième jour de l’agression militaire israélienne contre la nation iranienne » et révèle « la collusion criminelle entre les États-Unis et l’entité sioniste dans la planification et l’exécution de cette opération ». L’Iran dénonce une « politique américaine dominée par un lobby sioniste corrompu et criminel » qui utilise « les ressources, la vie et la réputation des Américains pour servir ses intérêts illégitimes ».

Le ministère rappelle que cette offensive « viole gravement la Charte des Nations unies, notamment le principe d’interdiction de l’usage de la force et le respect de la souveraineté des États », et constitue aussi « une violation de la résolution 2231 du Conseil de sécurité, portant un coup sévère au régime de non-prolifération nucléaire ».

Téhéran « l’ONU, le Conseil de sécurité, le Secrétaire général, ainsi que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à prendre des mesures urgentes contre cette violation criminelle du droit international ». Il avertit que « le silence face à cette agression flagrante met le monde en danger sans précédent ».

Enfin, la République islamique dénonce « le parti pris manifeste de la direction de l’AIEA en faveur des parties agressives », et appelle « le Conseil des gouverneurs de l’Agence à tenir une réunion d’urgence pour assumer ses responsabilités légales face à cette attaque ».

Le communiqué insiste sur le fait que « toutes les installations nucléaires iraniennes étaient sous la stricte supervision de l’AIEA et sous l’accord de garanties », et avertit que « ce régime qui se considère comme membre permanent du Conseil de sécurité ne respecte aucune règle ni éthique et est prêt à violer toutes les lois pour servir les intérêts d’un régime génocidaire et occupant ».

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