Antonelli lucide : « En F1, tu peux être dévoré »

À seulement 18 ans, Kimi Antonelli découvre les exigences féroces de la Formule 1. Auteur d’un début de saison prometteur avec un 4e rang en Australie et un premier podium à Montréal, le jeune Italien a ensuite traversé une série difficile : cinq abandons sur les six dernières courses, dus à des erreurs ou à la malchance. « En F1, c’est comme nager dans un océan rempli de requins. Il suffit d’un instant pour tomber dans le piège et se faire manger », a-t-il confié au magazine Sette. Le déclic est survenu à Imola, où il a compris l’importance de prendre du recul : « J’ai appris à me réserver du temps, à rester seul dans un endroit calme pour m’isoler. » Dans le Motorhome, une pièce lui est dédiée pour se concentrer avant les courses : « Je visualise les tours dans ma tête. Avant, je négligeais cela, maintenant c’est essentiel pour atteindre les 110%. » Il a aussi décidé de mettre les réseaux sociaux de côté les week-ends : « Ils sont utiles, mais il faut savoir s’en détacher pour ne pas être influencé mentalement. »

Amayas LAAZIB