Best of des grandes réalisations : Une année économique par excellence

C’est une année dédiée à la consolidation de l’économie nationale qui vient de s’achever. 2024 a été une année charnière pour l’économie nationale dans divers secteurs d’activité. Des objectifs tracés et des feuilles de route établies. Objectif : faire de l’économie du pays une économie forte, résiliente et diversifiée. Les performances économiques sont déjà palpables, selon […] The post Best of des grandes réalisations : Une année économique par excellence appeared first on Le Jeune Indépendant.

Déc 31, 2024 - 02:44
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Best of des grandes réalisations  : Une année économique par excellence

C’est une année dédiée à la consolidation de l’économie nationale qui vient de s’achever. 2024 a été une année charnière pour l’économie nationale dans divers secteurs d’activité. Des objectifs tracés et des feuilles de route établies. Objectif : faire de l’économie du pays une économie forte, résiliente et diversifiée. Les performances économiques sont déjà palpables, selon le témoignage des institutions internationales. Retour sur une année de réalisations aux perspectives prometteuses.

 

Eu égard aux performances réalisées, le secteur de l’agriculture a su s’imposer, en raison notamment de sa contribution au PIB, estimée à 15 %, des réalisations accomplies par le secteur, en plus de fixer des objectifs ambitieux. Les autorités ont placé la barre haute, avec l’objectif d’atteindre l’autosuffisance pour certains produits stratégiques et se diriger vers la sécurité alimentaire. On compte beaucoup sur l’agriculture, ce qui explique le grand intérêt porté au secteur à travers les mesures et actions prises, visant à augmenter les capacités de production et de stockage.

Le secteur de l’agriculture attire surtout des investissements directs étrangers. L’année 2024 a été marquée par deux projets phares. Il s’agit du partenariat stratégique entre le ministère de l’Agriculture et la société qatarienne Baladna pour la mise en place d’un projet intégré de production de lait en poudre dans la wilaya d’Adrar. Avec un investissement colossal de 3,5 milliards de dollars, ce projet couvre 117 000 ha et inclut des fermes d’élevage, des unités de production de céréales et de fourrages, ainsi qu’une usine de lait en poudre.

Une fois opérationnel, il répondra à 50 % aux besoins nationaux en lait en poudre et créera 5 000 emplois directs. Ce partenariat a été élargi pour inclure la production de lait infantile. L’autre projet implique la société italienne Bonifiche Ferraresi et porte sur la production de céréales et de légumineuses dans la wilaya de Timimoun. Doté d’un investissement de 420 millions d’euros, ce projet s’étendra sur 36 000 ha et se concentrera sur le blé, les lentilles, les haricots et les pois chiches, avec des unités de transformation pour produire des pâtes alimentaires.

Ces investissements sont classés parmi d’autres investissements enregistrés au niveau de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement. Plus de 11 000 projets d’investissement ont été enregistrés, jusqu’au mois de décembre 2024, pour une valeur totale de plus de 4 400 milliards de dinars.

Le secteur de l’agriculture a aussi été marqué durant l’année 2024 par l’organisation du troisième recensement général, dont les premiers résultats ont révélé l’expansion de l’activité agricole, avec plus de 230 000 nouvelles exploitations agricoles par rapport au précédent recensement réalisé en 2001.

 

Le secteur des finances, le fer de lance de la numérisation

 

Disposer d’informations fiables et de statistiques exactes dans le secteur de l’agriculture et autres revêt aussi une grande importance. C’est dans cette optique que s’inscrivent les orientations et instructions du président de la République d’aller plus vite dans le processus de numérisation et de statistiques précises. Etant le gage de la transparence et un mécanisme de lutte contre la bureaucratie et la corruption, la transition numérique est amorcée dans plusieurs départements ministériels.

 

Il convient de signaler, dans ce sens, les réalisations du secteur des finances, qui s’est distingué durant l’année 2024 dans ce domaine. On peut ainsi citer la numérisation de plusieurs services, à l’instar du secteur des douanes, qui a achevé la numérisation de ses services à 100 %, avec la mise en service de plusieurs plates-formes numériques.

Un autre service vital a également été numérisé. Il s’agit de la Direction générale du domaine national, avec la mise en service de son réseau intranet national, lequel permettra l’échange et le transfert de données d’une manière instantanée et sécurisée. Des avancées considérables qui vont être renforcées en 2025, qui sera l’année du renforcement du processus de numérisation par excellence.

Cette transition numérique est aussi très palpable dans le secteur bancaire dont la stratégie a permis, encore en 2024, d’accélérer le déploiement du paiement électronique puisque le nombre de cartes bancaires en circulation au 31 octobre a dépassé 19 millions de cartes, dont plus de 14 millions de cartes d’Algérie-Poste, tandis que le nombre de guichets automatiques s’est élevé à 3 896 guichets.

En outre, le nombre de terminaux de paiement électronique s’est élevé à 58 194, ayant permis d’effectuer plus de 489 000 opérations, d’une valeur globale de 4 milliards de dinars, alors que le nombre des web-marchands s’est élevé à 510 commerçants, avec une valeur de paiement par téléphone atteignant environ 27 milliards de dinars.

 

Dynamique du secteur boursier  

 

Le secteur boursier a, de son côté, connu une dynamique remarquable. Le nouveau cadre réglementaire donne une plus grande attractivité au marché boursier pour les entreprises à la recherche de financements. La Bourse d’Alger a commencé en 2024 à récolter les fruits de cette réforme : sa capitalisation a été multipliée par 7, passant de 71 milliards de dinars à la fin de 2023 à plus de 500 milliards de dinars (environ 4 mds USD), après l’introduction du Crédit populaire d’Algérie (CPA) au début de l’année 2024.

Une accélération de l’activité, qui devrait être encore plus soutenue, notamment avec l’introduction prochaine de la Banque de développement local (BDL) et de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy.

Le secteur a aussi été marqué par une première introduction en Bourse d’une start-up. Il s’agit de Moustachir, qui restera dans les annales comme étant la première start-up à être cotée à la Bourse d’Alger. On peut ainsi dire que la Bourse d’Alger a relevé le défi et affiche de grandes ambitions.

 

Exportations hors hydrocarbures : nouvelle feuille de route

 

Un autre défi pour l’économie nationale, celui de diversifier les exportations pour se débarrasser de la forte dépendance des exportations en hydrocarbures, qui dominaient jusque-là les exportations du pays. L’objectif est clair : atteindre les 29 milliards de dollars en 2030. Pour cela, des orientations ont été données par le président de la République qui, en moins d’un mois, a présidé deux réunions de travail dédiées aux exportations. Une nouvelle feuille de route et des instructions fermes ont été émises par le président de la République pour la prise en charge rapide des préoccupations des exportateurs. Cette vision stratégique vise à ériger notre pays en pôle d’excellence en matière d’exportation.

Un énorme travail a déjà été accompli en portant le volume des exportations hors hydrocarbures d’un peu plus d’un milliard et demi en 2019 à 5,6 milliards de dollars en 2023, et dépassant le seuil des 7 milliards en 2024. Mais avec son potentiel, l’Algérie a fixé la barre haute, avec l’objectif d’atteindre un volume d’exportations hors hydrocarbures de 29 milliards de dollars en 2030. Un défi qui sera rendu possible grâce à l’investissement dans les secteurs économiques prometteurs, notamment l’agriculture, les industries lourdes, les industries manufacturières, l’industrie pharmaceutique, les mines, le tourisme et les services.

 

Energie : l’Algérie consolide sa position à l’international

 

Secteur névralgique de l’économie nationale, le secteur de l’énergie a connu aussi une année particulière. Une année qui a surtout permis à l’Algérie de conforter sa position de fournisseur sûr et fiable de l’énergie, et joue surtout un rôle croissant dans le paysage énergétique de l’Europe. Le pays est en fait passé de « simple » fournisseur à une figure centrale pour garantir la sécurité énergétique du continent, en quête de diversifier ses sources d’énergie depuis le début du conflit russo-ukrainien.

Pour maintenir cette position, l’Algérie a alloué des ressources importantes à l’expansion de ses infrastructures énergétiques. Des investissements visant à augmenter la production du gaz naturel. Sonatrach a ainsi signé en 2023 et au début de 2024 des accords stratégiques pour renforcer le rôle de l’Algérie en tant que fournisseur fiable sur le marché mondial du gaz.

Le rôle de l’Algérie sur la scène énergétique mondiale a été souligné par les clients de l’Algérie mais aussi par des acteurs du marché de l’énergie. On peut citer les déclarations du secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Haitham Al Ghais, qui a mis en avant l’importance de l’Algérie en tant qu’acteur principal sur les marchés de l’énergie ainsi que son rôle dans leur stabilité, et ce à l’occasion du 7e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), organisé à la fin du mois de février, lequel a vu la participation de nombreux chefs d’Etat.

Le sommet a été sanctionné par l’adoption, à l’unanimité, de la Déclaration d’Alger, consacrant ainsi le succès de ce sommet en renforçant l’unité et la vision commune des pays exportateurs de gaz. Cette occasion a aussi été marquée par l’inauguration, à Alger, du siège de l’Institut de recherche sur le gaz (GRI) du GECF.   

Le secteur a également été marqué par la signature, par Sonatrach, de plusieurs protocoles d’accord avec des partenaires internationaux, en vue de renforcer la coopération dans le secteur des hydrocarbures. On peut citer le protocole d’accord avec la compagnie américaine ExxonMobil, le mémorandum d’entente avec la société américaine Chevron pour développer les hydrocarbures dans les bassins d’Ahnet et de Berkine, le protocole d’accord avec le partenaire chinois Sinopec dans l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures ainsi que le protocole d’accord avec le groupe italien ENI.

L’Algérie a aussi accueilli durant l’année 2024 la 12e édition du North Africa Petroleum Exhibition and Conference (NAPEC). Une occasion marquée par le lancement, par Alnaft, d’un appel à concurrence international « Algeria Bid Round 2024 » pour des investissements dans le domaine pétrolier et gazier au niveau de six zones d’exploration proposées. Vingt entreprises internationales sont pré-qualifiées.

S’agissant des énergies renouvelables, l’Algérie ambitionne, mais surtout dispose d’un fort potentiel pour devenir un acteur clé dans le domaine. En plus du solaire et de l’éolienne, c’est dans la production de l’hydrogène vert que le pays ambitionne de se distinguer. Il est en effet question d’approvisionner le marché européen en cette énergie propre et respectueuse de l’environnement.

C’est dans ce sens qu’un mémorandum d’entente a été signé entre le Groupes Sonatrach et Sonelgaz, VNG (Allemagne), SNAM (Italie), Sea Corridor (Italie) et Verbund Green Hydrogen (Autriche). Il porte sur la réalisation conjointe des études nécessaires afin d’évaluer la viabilité et la rentabilité d’un projet intégré qui vise à produire de l’hydrogène vert en Algérie afin d’approvisionner le marché européen via le « SoutH2 Corridor ».

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