Courtiers d’assurance: Un outil essentiel pour le développement du marché des assurances en Algérie

Les participants à une rencontre, tenue lundi à Alger, sur l’activité des courtiers d’assurance, ont mis en avant l’importance de cette activité en tant qu’outil «essentiel» pour le développement du marché algérien des assurances, notamment à travers sa contribution à l’augmentation du taux de pénétration des services d’assurance. Par Nabila T. Dans une allocution prononcée […]

Sep 23, 2025 - 21:58
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Courtiers d’assurance: Un outil essentiel pour le développement du marché des assurances en Algérie

Les participants à une rencontre, tenue lundi à Alger, sur l’activité des courtiers d’assurance, ont mis en avant l’importance de cette activité en tant qu’outil «essentiel» pour le développement du marché algérien des assurances, notamment à travers sa contribution à l’augmentation du taux de pénétration des services d’assurance.

Par Nabila T.

Dans une allocution prononcée lors de cette rencontre organisée par l’Union algérienne des courtiers d’assurance (UACA), sous le parrainage du ministère des Finances, le président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), Youcef Benmicia, a estimé que les courtiers d’assurance «constituent un maillon pivot dans le processus de commercialisation des produits d’assurance aux côtés des compagnies d’assurance». Il a souligné que les courtiers constituent également une locomotive pour l’innovation en assurance, à travers le développement de nouveaux produits et l’expansion de la base de produits assurables, relevant que leur contribution au chiffre d’affaires du marché national des assurances a atteint 60 milliards de DA en 2024. Le même responsable a indiqué que le marché des assurances a connu des transformations «majeures», avec plus de 3 200 agences de distribution actuellement, dont 1 200 agences directes, en plus de 62 courtiers d’assurance. Les courtiers d’assurance constituent ainsi l’un des principaux réseaux sur lesquels s’appuient les compagnies d’assurance pour la distribution de leurs services, en contribuant à dynamiser le marché et à renforcer la commercialisation des produits d’assurance à travers le contact direct avec la clientèle. De son côté, le président de l’UACA, Seghier Lahouari, a mis en exergue dans son intervention, l’importance de développer l’activité des courtiers à travers la focalisation sur l’innovation numérique, l’inclusion financière et la promotion de la culture de l’épargne. Il a relevé que le nombre de courtiers est passé en 2025 à 62 opérateurs, contre 40 en 2019, tandis que la valeur des primes a atteint 15 milliards de DA. Hausse de 57 % des cotisations en assurance takaful La rencontre a été ponctuée par plusieurs interventions d’experts financiers, qui ont mis l’accent sur la nécessité de développer le secteur des assurances en Algérie et d’accroître sa contribution au produit intérieur brut (PIB), soulignant les opportunités importantes qu’il offre en termes de création d’emplois, d’épargne, de gestion des catastrophes et de facilitation du commerce, garantissant ainsi, selon eux, une protection sociale et un développement économique. Dans ce contexte, le P-DG de la société «El-Djazair Takaful», Mahfoud Ziane Bouziane, a indiqué que la valeur des cotisations dans les trois sociétés opérant dans le cadre de l’assurance takaful (deux publiques et une fenêtre dans une société privée), a atteint, durant le 1er semestre de l’année en cours, 400 millions de DA, enregistrant une croissance de 57 % par rapport au premier semestre 2024. Le nombre d’assurés dans le cadre de cette formule a dépassé 25 000 durant le 1er semestre 2025, contre 7 500 dans la même période de l’année écoulée, a fait savoir le responsable qui a estimé que ces chiffres constituent des indicateurs «importants» pour l’avenir prometteur de l’assurance takaful en Algérie. A l’issue des travaux de cette rencontre, un mémorandum d’entente a été signé entre l’UACA et l’UAR, visant la mise en œuvre d’activités conjointes, et un autre avec la Fédération algérienne des consommateurs (FAC), ainsi qu’une convention avec l’Ecole des hautes études d’assurance (EHEA). N. T.