Développement des start-up et de l’IA en Afrique : Une politique continentale unifiée actée à Alger
La troisième Conférence africaine des start-up s’est clôturée, samedi soir, avec l’adoption de «la Déclaration ministérielle d’Alger sur le développement des start-up et de l’Intelligence artificielle en Afrique» qui a été lue à l’issue des travaux de cette Conférence qui a duré trois jours, marquée par la participation de 45 ministres africains. Les ministres africains […] The post Développement des start-up et de l’IA en Afrique : Une politique continentale unifiée actée à Alger appeared first on Le Jeune Indépendant.
La troisième Conférence africaine des start-up s’est clôturée, samedi soir, avec l’adoption de «la Déclaration ministérielle d’Alger sur le développement des start-up et de l’Intelligence artificielle en Afrique» qui a été lue à l’issue des travaux de cette Conférence qui a duré trois jours, marquée par la participation de 45 ministres africains.
Les ministres africains en charge du secteur des start-up ont ainsi appelé à l’adoption de politiques continentales unifiées sur l’intelligence artificielle, à même de renforcer la coopération entre les pays africains dans ce domaine en assurant le cadre réglementaire adéquat, et ce, dans le cadre de «la Déclaration ministérielle d’Alger sur le développement des start-up et de l’intelligence artificielle en Afrique».
Les ministres ont affirmé, dans ce sens, l’importance du rôle des start-up et de l’Intelligence artificielle dans la réalisation du développement socio-économique en Afrique, ainsi que leur soutien à l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) et aux stratégies de transition numérique et d’innovation, saluant les efforts consentis par l’Algérie pour renforcer l’innovation et soutenir les start-up africaines, à travers le regroupement des plus importants acteurs dans ce domaine pour la troisième année consécutive.
Dans la Déclaration ministérielle d’Alger, l’accent a été mis sur l’importance d’investir dans l’infrastructure numérique, comme l’internet à haut débit et les centres de données pour assurer un accès équitable aux technologies entre les zones rurales et urbaines de manière à réduire le fossé numérique.
Concernant le développement de l’intelligence artificielle dans le continent, les ministres ont souligné la nécessité d’adopter des politiques unifiées qui renforcent la coopération entre les pays africains, en sus de garantir un cadre réglementaire englobant la gestion des données, la protection de la vie privée et des principes éthiques.
Ils ont également souligné l’importance de lancer des programmes de formation au profit des jeunes, hommes et femmes, et d’établir des partenariats entre les universités, les centres de recherche et les entreprises privées, pour renforcer les capacités locales dans les domaines de l’Intelligence artificielle.
Les ministres ont appelé aussi à « accélérer la création d’un fonds africain pour soutenir les start-up et l’Intelligence artificielle, afin de financer les projets à fort impact socioéconomique, outre la création de pôles technologiques et d’incubateurs soutenant l’innovation ». Ils ont également appelé à « la mobilisation des moyens technologiques et numériques pour réaliser une transition globale et durable à même de renforcer la place de l’Afrique au sein de l’économie numérique mondiale ».
Dans des déclarations à la presse suite à la clôture des travaux de la Conférence, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a mis l’accent sur l’importance de miser sur les jeunes, au vu de leurs capacités innovantes. Il a salué les recommandations de la 3e édition de la Conférence, notamment en ce qui concerne le plan d’action de la réunion ministérielle à l’horizon 2063, ainsi que l’accord visant à unifier les efforts des pays africains pour s’appuyer sur l’IA afin de développer les économies des pays du continent.
La Conférence s’est par ailleurs achevée par la nomination de la secrétaire générale du ministère de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Nacima Arhab, secrétaire générale de la Conférence ainsi que la nomination de Yacine Laskri, président de « African Federation of Business Angels Networks-AFBAN », créée lors de la 2e édition.
Les travaux de cette édition de la Conférence africaine des start-up ont été en outre sanctionnés par l’adoption d’un plan d’action du secrétariat permanent à l’horizon 2063. Les lauréats du challenge des start-up, organisé en marge de la Conférence, ont été aussi annoncés.
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