Famine à Gaza : Le plaidoyer poignant de Bendjama à l’ONU

C’est un génocide barbare par la famine. C’est l’arme barbare qu’Israël use et abuse depuis des mois sur les civils encore vivants dans l’enclave de Gaza. En plus des bombardements aveugles de l’armée sioniste, la population palestinienne vit une situation humanitaire catastrophique, dont l’ampleur est sans précédent. Les images qui nous parviennent de ce territoire […] The post Famine à Gaza : Le plaidoyer poignant de Bendjama à l’ONU appeared first on Le Jeune Indépendant.

Août 6, 2025 - 22:51
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Famine à Gaza : Le plaidoyer poignant de Bendjama à l’ONU

C’est un génocide barbare par la famine. C’est l’arme barbare qu’Israël use et abuse depuis des mois sur les civils encore vivants dans l’enclave de Gaza. En plus des bombardements aveugles de l’armée sioniste, la population palestinienne vit une situation humanitaire catastrophique, dont l’ampleur est sans précédent.

Les images qui nous parviennent de ce territoire meurtri sont insoutenables et les témoignages sont encore plus accablants. Un crime sioniste encouragé par le silence complice des puissants de ce monde, par l’impunité et l’injustice érigées en règle absolue.

Depuis plusieurs mois, l’Algérie n’a cessé de dénoncer cette tragédie perpétrée volontairement par les hordes sionistes, appelant la communauté internationale à prendre ses responsabilités, à respecter ses valeurs et son éthique mais surtout à réagir en urgence pour sauver des vies humaines.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée avant-hier à la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, l’ambassadeur permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama, a plaidé pour une solution rapide et durable à cette situation, accusant l’occupation israélienne d’entraver délibérément l’accès à l’aide humanitaire.

« Ce qui est entré à Gaza en termes d’aide ne représente qu’une goutte d’eau dans un océan de besoins », a déclaré le diplomate algérien, exigeant de l’entité sioniste qu’elle ouvre « tous les points de passage, toutes les routes et toutes les artères de vie » pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.

Bendjama a fustigé le refus de l’occupant israélien de reconnaître l’existence de la famine dans la bande de Gaza, « alors même qu’il est celui qui a coupé la nourriture, l’eau, l’électricité et les médicaments », rappelant que les experts des Nations unies avaient récemment accusé Tel Aviv de commettre des crimes au regard du Statut de Rome, notamment « un génocide par la famine ».

Dans son plaidoyer, le représentant de l’Algérie à l’ONU a souligné l’inefficacité des largages aériens, estimant que « ce n’est pas depuis le ciel qu’on nourrit un peuple quand la terre est fermée sous ses pieds », insistant sur le caractère légal de l’accès humanitaire, qui est « un engagement juridique au titre des Conventions de Genève, non une faveur, encore moins une monnaie d’échange contre les détenus ».

Fidèle à sa position de principe, l’Algérie « ne reste pas les bras croisés face à la souffrance humaine », a déclaré M. Bendjama. Il a réaffirmé que « l’appel de l’humanité n’est pas un choix mais un devoir sacré », rappelant que « chaque être humain, quelle que soit sa couleur, sa croyance ou sa nationalité, mérite de vivre avec dignité ».

« Ce que nous demandons pour le peuple palestinien, nous le demandons pour tous les peuples », a encore affirmé l’ambassadeur, dénonçant dans la foulée l’usage de « standards à géométrie variable ».

A ce propos, le diplomate algérien a présenté aux membres de l’Assemblée de terrifiantes images d’enfants palestiniens morts de faim à Gaza, victimes du siège sioniste imposé. « Ce que le monde voit aujourd’hui n’est pas un hasard, c’est méthodique, c’est un génocide », a-t-il accusé. Il a condamné les voix qui persistent à nier l’évidence, et ce malgré les témoignages accablants des humanitaires sur le terrain.

A la fin de son intervention, M. Bendjama a interpellé la communauté internationale en s’interrogeant : « Que diront les générations futures ? Où étiez-vous quand Gaza mourait de faim ? Quand des enfants mouraient en cherchant du pain ? Quand un peuple entier a été écrasé au nom de la sécurité ? ».

Selon Amar Bendjama, « l’injustice ne doit pas devenir la nouvelle norme », appelant à « un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel pour sauver des vies, sauver l’espoir et sauver les rêves qui n’ont pas encore été rêvés ».

 

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