Après les Algériens : les Turcs refusent à Enrico Macias de se produire chez eux
Par Houari A. – Enrico Macias, qui se veut l’incarnation de la paix et de l’universalité, devient une figure grotesque... L’article Après les Algériens : les Turcs refusent à Enrico Macias de se produire chez eux est apparu en premier sur Algérie Patriotique.

Par Houari A. – Enrico Macias, qui se veut l’incarnation de la paix et de l’universalité, devient une figure grotesque du soutien aveugle à un régime israélien criminel, tout en s’érigeant en victime chaque fois qu’un pays le rejette pour ses positions politiques. Après l’Algérie, qui lui a bien fait comprendre qu’il n’était pas le bienvenu en raison de son engagement en faveur d’Israël, c’est la Turquie qui prend la même décision. Mais au lieu de réfléchir à ses propres prises de position, Enrico Macias se drape encore et toujours dans une victimisation outrancière et brandit l’accusation d’antisémitisme comme un bouclier, utilisant cet argument pour détourner l’attention des véritables raisons de son rejet : son soutien inconditionnel à la politique du régime criminel de Tel-Aviv, qu’il défend sans nuance.
Cette accusation d’antisémitisme est devenue une constante dans le discours d’Enrico Macias. Une tactique cynique et un artifice qui lui permettent de fuir toute remise en question de ses propres engagements infamants. Mais à force de rabâcher ce même argument, il en arrive à en vider toute sa substance. En réalité, ce n’est pas l’antisémitisme qui est en cause, mais bien le soutien implacable d’un artiste à un régime israélien responsable de crimes de guerre et d’épuration ethnique.
Enrico Macias, lorsqu’il évoque Gaza, adopte une posture aussi insoutenable que dangereuse. Lors d’interviews récentes, il a affirmé qu’«Israël se défend», niant que ce qui se joue à Gaza est un massacre systématique, une politique de terreur à l’encontre d’une population sans défense, fermant les yeux sur ces atrocités et se réfugiant dans une rhétorique complice d’un régime qui dévaste Gaza, détruit des écoles, des hôpitaux, des maisons et tue des milliers de civils. Le fait qu’un homme qui se dit ambassadeur de la paix puisse nier la réalité de ce carnage est non seulement irresponsable, mais profondément immoral.
Le comble de l’irresponsabilité survient lorsqu’Enrico Macias évoque la question de la reconnaissance de l’Etat de Palestine par son pays, la France, ce lundi. Dans une déclaration hallucinante, il a estimé que cette reconnaissance serait un blanc-seing pour le Hamas, reprenant à son compte, sans la moindre nuance, le discours des lobbies sionistes que sont le Crif ou la Licra. En d’autres termes, il préfère aligner sa voix sur celle de ceux qui, à chaque occasion, sabotent les efforts de paix et de réconciliation au profit de la politique expansionniste d’Israël.
La Turquie emboîte ainsi le pas à l’Algérie qui lui a déjà fermé ses portes depuis de nombreuses années. Enrico Macias, qui se présente comme nostalgique de Constantine et de ses racines algériennes, a définitivement compromis toute possibilité de retour en affichant publiquement et sans ambiguïté son soutien à l’armée israélienne criminelle, jusqu’à chanter pour ses soldats.
H. A.
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