Ghaza: la famine et la mortalité infantile ont atteint leur paroxysme
Le réseau Classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC), soutenu par l’ONU, a averti que la bande de Ghaza est confrontée désormais à son pire scénario possible de famine, avec un niveau inédit de malnutrition et de mortalité infantile. « Selon ses données, la consommation alimentaire dans la majeure partie du territoire a atteint le seuil […]

Le réseau Classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC), soutenu par l’ONU, a averti que la bande de Ghaza est confrontée désormais à son pire scénario possible de famine, avec un niveau inédit de malnutrition et de mortalité infantile.
« Selon ses données, la consommation alimentaire dans la majeure partie du territoire a atteint le seuil de la famine, tandis que la malnutrition aiguë dans la ville de Ghaza a atteint son maximum », a indiqué l’organisation dans un communiqué relayé vendredi par l’agence de presse Wafa.
L’IPC fait état, à cet égard, « de plus de 20.000 enfants hospitalisés pour malnutrition aiguë entre avril et la mi-juillet, dont plus de 3.000 dans un état sévère. Depuis le 17 juillet, au moins 16 enfants de moins de cinq ans sont morts de faim, selon les hôpitaux de Ghaza ».
Soulignant que » le conflit, les déplacements massifs et l’effondrement de l’accès à la nourriture et aux services essentiels ont atteint des niveaux sans précédent », l’organisation « a appelé à des mesures immédiates, notamment un cessez-le-feu et un accès humanitaire sans entraves, affirmant que c’est à seule voie pour sauver des vies et enrayer une catastrophe humanitaire de plus grande ampleur ».