Energie propre, sûre et durable : L’apport des nouvelles technologies

Le débat sur l’énergie ne se limite pas aux questions de disponibilité ou de prix, mais intègre aussi la capacité à disposer d’une énergie propre, sûre et durable, a indiqué ce lundi le PDG de Sonatrach, Rachid Hachich, soulignant l’apport de la technologie moderne, qui ouvre de nouvelles perspectives pour repenser les modes de production et les modes de consommation.

Dans un discours prononcé à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 13e édition de l’Africa & Mediterranean Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC 2025), le président-directeur général Sonatrach a souligné la nécessité d’adopter les nouvelles technologies dans le secteur, qui sont à même d’améliorer les rendements énergétiques.

« La numérisation, l’intelligence artificielle et les technologies avancées de traitement des données sont devenues des facteurs essentiels pour rationaliser les processus et améliorer le rendement énergétique », a-t-il affirmé.

Les technologies de capture, de stockage et d’utilisation du dioxyde de carbone ouvrent de réelles perspectives en matière de réduction significative de l’empreinte carbone, tout en garantissant la pérennité des ressources énergétiques traditionnelles, selon les précisions de M. Hachichi, lequel a également signalé la nécessité et l’importance d’investir dans la réduction des émissions de méthane. Il a, dans ce sens, souligné le fait que Sonatrach a inscrit cet objectif « en tant qu’axe majeur de sa stratégie environnementale, en cohérence avec la nouvelle politique climatique que l’entreprise a adoptée ».

 Sonatrach, fournisseur sûr et fiable pour les marchés mondiaux

 Soulignant le fait que le gaz naturel est l’énergie fossile la plus propre et la moins polluante par rapport au charbon ou au pétrole, Hachichi a mis en avant la place qu’occupe la société nationale des hydrocarbures Sonatrach sur le marché mondial.

« Dans le domaine du gaz naturel, Sonatrach a indéniablement prouvé sa capacité à être un fournisseur sûr et fiable pour les marchés mondiaux », a souligné M. Hachichi, notant que le mix énergétique que « nous souhaitons mettre en place repose sur le principe de l’équilibre entre le présent et l’avenir ».

« Le présent avec le rôle central du gaz naturel et du pétrole dans la satisfaction de la demande mondiale, et l’avenir avec l’affirmation des enjeux liés aux énergies nouvelles et renouvelables, telles que l’hydrogène, en particulier l’hydrogène vert et l’énergie solaire », a-t-il expliqué. Il a soutenu, en outre, que cet équilibre est susceptible de garantir une transition progressive et réaliste, qui concilie à la fois des besoins du développement économique et social et les exigences de la protection de l’environnement.

 Renforcer la coopération

 Le PDG de Sonatrach a, par ailleurs, mis en avant l’importance de renforcer les partenariats, notamment avec les pays africains. « On ne peut aujourd’hui parler de l’avenir de l’énergie sans s’attarder sur l’Afrique, ce continent qui, riche par ses ressources et la jeunesse de son capital humain, est aujourd’hui indéniablement promis à un bel avenir », a-t-il dit.

Il a affirmé, dans ce sens, que le renforcement de la coopération africaine dans le domaine de l’énergie représente un choix stratégique, non seulement pour répondre à la demande intérieure et extérieure, mais aussi « pour promouvoir le développement durable dans nos pays et réduire les inégalités en matière d’accès à une énergie moderne et sûre ».

A travers Sonatrach, l’Algérie œuvre aussi à renforcer la coopération avec les pays du bassin méditerranéen qui restent, selon le premier responsable de Sonatrach, « des partenaires stratégiques, en raison de nos relations historiques étroites, de nos intérêts énergétiques communs et aussi de nos projets communs à long terme ».

Il a, dans cette optique, affirmé que l’Algérie « s’efforce de consolider sa position d’acteur clé de la sécurité énergétique dans la région méditerranéenne ». Cela, a-t-il précisé, « en développant des projets d’infrastructure, en renforçant les capacités de transport et de stockage, et en établissant des partenariats dans les domaines de la recherche et de l’innovation, notamment en matière d’hydrogène et d’énergies nouvelles ».

Hachichi a, ainsi, souligné l’importance du dialogue, du partage des visions et l’échange d’expériences et de savoir-faire, qui sont, a-t-il souligné, « tout aussi importants que l’investissement et le partenariat ».

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