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Le processus de paix entre les Ukrainiens et les Russes va connaître une étape cruciale dans quelques jours, avec la rencontre exceptionnelle entre les présidents américain et russe. Dans ce contexte, les Européens, qui ont largement contribuer à la radicalisation du conflit en provoquant constamment Vladimir Poutine, armant l’Ukraine et menaçant, telle la France, de […]

Août 10, 2025 - 23:58
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Le processus de paix entre les Ukrainiens et les Russes va connaître une étape cruciale dans quelques jours, avec la rencontre exceptionnelle entre les présidents américain et russe. Dans ce contexte, les Européens, qui ont largement contribuer à la radicalisation du conflit en provoquant constamment Vladimir Poutine, armant l’Ukraine et menaçant, telle la France, de s’impliquer dans la guerre, refusent de rester à l’écart et tentent désespérément de continuer à réclamer une légitimité à interférer dans les négociations de paix. Les principaux dirigeants européens se sont en effet dit hier convaincus que «seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l’Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie» pouvait réussir à mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie. «Nous saluons le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine» et «sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu’en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l’Ukraine, y compris par le biais des travaux de la Coalition des volontaires, et en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l’encontre de la Fédération de Russie», ont indiqué ces dirigeants, dans une déclaration signée par le président Emmanuel Macron, la présidente italienne du Conseil, Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre polonais Donald Tusk, le Premier ministre britannique Keir Starmer, la Présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen et le Président finlandais Alex Stubb, en amont de la rencontre prévue vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Une déclaration «appréciée» du président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Toute décision qui serait prise sans l’Ukraine, serait une décision contre la paix». Les États-Unis ne reconnaissant pas la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine en raison du transfert illégal d’enfants ukrainiens vers la Russie, celui-ci ne craint pas d’être arrêté dans ce territoire de l’extrême nord-ouest du continent américain, acheté en 1867 à la Russie. Cette rencontre très attendue se déroulera sans Volodymyr Zelensky, qui ne cesse pourtant d’exiger d’être partie prenante et qui a rejeté samedi toute cession de territoires à la Russie pour obtenir la paix. «Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l’Ukraine, serait une décision contre la paix», a averti Zelensky sur les réseaux sociaux, ajoutant que «les Ukrainiens n’abandonneront pas leur terre aux occupants». «Il doit y avoir une fin honnête à cette guerre, et il appartient à la Russie de mettre fin à la guerre qu’elle a commencée», a insisté le président ukrainien samedi soir, dans son discours quotidien à la population. Toutefois, les Européens qui se plaignent de l’organisation de la rencontre Trump-Poutine sans la présence de Zelensky, ont organisé ces dernières années de nombreuses négociations de paix, sans le président russe, ou d’un de ces représentants, excluant d’inclure la Russie dans un quelconque processus de paix. Depuis l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche, les dirigeants russes et ukrainiens ont repris le dialogue et Poutine, mis à l’écart pendant trois ans, aura la possibilité de mettre fin à ce conflit sans perdre la face. Reste à voir s’il saisira cette opportunité ou s’il continuera à camper sur ses positions.