La situation ne fait qu’empirer Ghaza : la destruction à grande échelle se poursuit sans relâche
La destruction à grande échelle de Ghaza et la mort sous les bombes sionistes de plus de 45 000 Palestiniens, dont une large majorité de civils, se poursuit sans relâche. En effet, Israël continue ses massacres dans l’enclave palestinienne, ignorant deux mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre 2024 contre le […]
La destruction à grande échelle de Ghaza et la mort sous les bombes sionistes de plus de 45 000 Palestiniens, dont une large majorité de civils, se poursuit sans relâche. En effet, Israël continue ses massacres dans l’enclave palestinienne, ignorant deux mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre 2024 contre le Premier ministre Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité contre les Palestiniens. Au moins 23 Palestiniens sont tombés en martyrs et de nombreux autres ont été blessés hier dans de nouveaux raids de l’armée d’occupation sioniste sur plusieurs zones de la bande de Ghaza, selon une source sanitaire. Selon la Défense civile, au moins 11 personnes, parmi lesquelles des enfants et des femmes, sont tombées en martyrs dans une frappe aérienne à l’aube sur une maison dans le nord de Ghaza. «Les secouristes sont toujours à la recherche de cinq personnes coincées sous les décombres», a précisé le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. «Ils travaillent à mains nues à défaut d’avoir les équipements adéquats», a-t-il fait remarquer. Plusieurs autres frappes sionistes à travers l’ensemble de la bande de Ghaza ont fait 12 victimes supplémentaires, a indiqué la Défense civile. «L’occupation sioniste se sert de faux prétextes pour mener des frappes aériennes violentes sur des habitations abritant des dizaines de personnes déplacées», a dénoncé Mahmoud Bassal. Dans son bulletin statistique quotidien, le ministère palestinien de la Santé dans la bsande de Ghaza a annoncé, hier, que le bilan du génocide commis par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza s’est alourdi à 45 805 morts et 109 064 blessés depuis le 7 octobre 2023. Le ministère a indiqué que l’armée israélienne «a commis 5 massacres contre des familles dans la bande de Ghaza, dont 88 martyrs et 208 blessés ont été transportés aux hôpitaux au cours des dernières 24 heures». «Il y a encore un certain nombre de victimes sous les décombres et jonchant les routes. Les ambulances et les équipes de la protection civile ne peuvent pas les atteindre», déplore le ministère. Outre les victimes, le génocide israélien, perpétré avec le soutien américain, a causé la perte de plus de 11 000 Palestiniens, sur fond de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées. De son coté, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a prévenu que son fonctionnement pourrait être paralysé en raison d’une interdiction sioniste imminente qui doit entrer en vigueur d’ici la fin du mois de janvier. Dans un bref communiqué, l’UNRWA a déclaré : «Le compte à rebours a commencé avant l’éventuelle interdiction de l’Office qui l’empêcherait de fournir des services à des millions de réfugiés palestiniens». Le communiqué ajoute que les Nations unies «ne prévoient pas de remplacer l’Office et que le Parlement sioniste doit revenir sur sa décision de l’interdire». Le 28 octobre 2024, le Parlement sioniste a adopté deux lois : l’une interdit à l’UNRWA d’intervenir en (territoire palestinien), avec effet dans trois mois, tandis que l’autre met fin à toutes les relations de l’entité sioniste avec l’UNRWA, annulant tous les accords signés précédemment. L’ONU a exprimé sa vive inquiétude quant à l’adoption de ces lois, appelant le gouvernement sioniste à continuer d’autoriser l’UNRWA à fonctionner et à respecter les obligations de l’entité sioniste conformément au droit international.
10 journalistes tombés en martyrs en décembre
Le Syndicat des journalistes palestiniens a fait savoir, qu’à travers plusieurs régions de la bande de Ghaza, dix journalistes sont tombés en martyrs en décembre dernier dans des frappes de l’armée sioniste les visant. Dans un communiqué repris hier par l’agence de presse palestinienne Wafa, le syndicat a indiqué que «10 journalistes sont tombés en martyrs au mois de décembre dernier, dont 5 dans une frappe visant leur véhicule en pleine diffusion en direct, alors que cinq autres s’en sont sortis avec des blessures graves». La même source a ajouté que «huit membres des familles des journalistes sont également tombés en martyrs», déplorant la destruction par les forces d’occupation sionistes de nombreuses maisons appartenant à des journalistes. Le syndicat a noté, dans le même contexte, qu’environ 20 journalistes ont été arrêtés, alors que 10 autres ont été passés à tabac. Le Bureau des médias à Ghaza a dénombré, jusqu’au début du mois de décembre dernier, 192 professionnels de médias tombés en martyrs.
Meriem B.
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