L’Algérie, 3ème producteur de pétrole en Afrique en 2024

L’Algérie s’est classée, en 2024, au troisième rang des producteurs de pétrole en Afrique parmi les pays membres de l’OPEP. Avec une production de 907.000 barils par jour, elle se place derrière la Libye, qui a produit 1,11 million de barils par jour, et le Nigeria, premier producteur avec 1,41 million de barils par jour.

Cette production marque une baisse par rapport à 2023, où elle était de 973.000 barils par jour. Cette diminution s’explique par l’engagement de l’Algérie dans la politique de réduction volontaire de l’OPEP+, destinée à stabiliser les prix du pétrole. La Libye n’est pas concernée par ces réductions en raison de sa situation politique instable.

L’Algérie a réduit sa production de 51.000 barils par jour dans le cadre des réductions décidées par l’OPEP+, qui totalisent 2,2 millions de barils par jour depuis janvier 2024. Ces réductions devraient se poursuivre jusqu’à la fin du premier trimestre 2025. L’Algérie applique également une réduction volontaire de 48.000 barils par jour, en vigueur depuis mai 2023.

La production algérienne devrait rester autour de 908.000 barils par jour jusqu’à fin 2025, avec un retour au-dessus du million de barils par jour prévu pour 2026, lorsque les réductions volontaires prendront fin, selon les prévisions de l’Energy Research Unit.

La production de pétrole en Algérie a connu une tendance à la baisse depuis 2009, où elle s’élevait à 1,268 million de barils par jour. En 2016, elle était de 1,09 million de barils par jour, année où l’OPEP a signé l’accord d’Alger visant à réduire l’offre pétrolière sur le marché.

En 2024, la production a évolué différemment selon les pays. Le Nigeria, le Gabon et la Guinée équatoriale ont enregistré une hausse, tandis que l’Algérie, la Libye et le Congo ont connu une baisse. La production du Nigeria a augmenté de 7,1 % par rapport à 2023, notamment grâce à la lutte contre le vol de pétrole et le sabotage des pipelines. Le pays prévoit d’atteindre 3 millions de barils par jour en 2025.

En Libye, la production a diminué en raison de la fermeture répétée de gisements pétroliers, conséquence des tensions politiques entre les gouvernements de l’Est et de l’Ouest. Derrière le Nigeria, la Libye et l’Algérie, le Congo occupe la quatrième place avec 225.000 barils par jour, suivi par le Gabon avec 212.000 barils par jour et la Guinée équatoriale avec 57.000 barils par jour.

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