Le journalisme sous les bombes : l’entité sioniste assassine quatre nouveaux reporters à Gaza

La machine de mort de l’entité sioniste poursuit sa funeste besogne, non seulement contre les civils palestiniens sans défense, mais aussi contre ceux dont la mission est de témoigner de leurs souffrances. Hier, le monde du journalisme a une nouvelle fois été endeuillé par l’assassinat ciblé de quatre professionnels des médias, dont le seul crime […]

Août 25, 2025 - 14:13
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Le journalisme sous les bombes : l’entité sioniste assassine quatre nouveaux reporters à Gaza

La machine de mort de l’entité sioniste poursuit sa funeste besogne, non seulement contre les civils palestiniens sans défense, mais aussi contre ceux dont la mission est de témoigner de leurs souffrances.

Hier, le monde du journalisme a une nouvelle fois été endeuillé par l’assassinat ciblé de quatre professionnels des médias, dont le seul crime était de porter une caméra et un stylo pour documenter la barbarie à Gaza.

Leurs noms, désormais gravés dans le martyrologe de la presse palestinienne, sont :

  • Hossam El-Masry, correspondant pour l’agence internationale Reuters.

  • Mohamed Salama, reporter pour la chaîne Al Jazeera.

  • Mariam Abu Daqqa, collaboratrice pour Independent Arabic et AP.

  • Moaz Abu Taha, travaillant pour la chaîne américaine NBC.

Ces assassinats ne sont ni des « bavures » ni des « dommages collatéraux ». Ils sont la manifestation d’une politique systématique et intentionnelle visant à éliminer les témoins gênants du génocide en cours.

En ciblant des journalistes affiliés à de grands médias internationaux, l’entité sioniste envoie un message glaçant au monde entier : personne n’est à l’abri, et aucune voix ne sera tolérée si elle contredit le narratif fallacieux de « légitime défense » avancé par les bourreaux.

Une guerre contre la vérité pour couvrir un génocide

Depuis le début de l’agression barbare contre Gaza, les organisations de défense des droits humains et les syndicats de journalistes ne cessent d’alerter sur le fait que l’entité sioniste mène la campagne la plus meurtrière contre les professionnels des médias de l’histoire moderne.

Chaque reporter tué est une bibliothèque incendiée, une source d’information vitale réduite au silence, et un pas de plus vers l’obscurité totale que l’occupant souhaite imposer sur ses crimes.

Le ciblage des journalistes est une composante essentielle de la stratégie génocidaire.

Pour perpétrer un massacre de masse en toute impunité, il faut d’abord s’assurer que les images des corps d’enfants déchiquetés, des hôpitaux bombardés et des familles affamées ne parviennent pas à l’opinion publique mondiale. Hossam El-Masry, Mohamed Salama, Mariam Abu Daqqa et Moaz Abu Taha étaient, comme leurs collègues tombés avant eux, les yeux et les oreilles du monde à Gaza. Leur assassinat est un crime de guerre qui sert à en dissimuler un autre, plus grand encore : le génocide du peuple palestinien.

L’insoutenable silence de la communauté internationale

Face à cette hécatombe, la réaction de la communauté internationale, et plus particulièrement des capitales occidentales, oscille entre des condamnations timorées et un silence complice.

Le deux poids, deux mesures est flagrant. Alors que la sécurité des journalistes est érigée en principe sacré dans d’autres conflits, leur massacre systématique par l’armée d’occupation ne suscite que de vagues appels à la « retenue ».

Cette impunité institutionnalisée encourage l’entité sioniste à poursuivre ses crimes. Elle sait qu’elle ne fera face à aucune conséquence significative, ni sur le plan diplomatique, ni devant la Cour Pénale Internationale, dont les procédures sont paralysées par des pressions politiques.