Le Maroc tente de saboter la présence de la RASD à la Conférence d’Ouganda : échec
Le régime du Makhzen n’a toujours pas tiré les leçons des expériences passées et continue d’ignorer la réalité de la place qu’occupe la République sahraouie sur les plans africain et international, en tentant, une nouvelle fois, de semer le trouble autour de la participation de la République sahraouie aux travaux ... Lire la suite

Le régime du Makhzen n’a toujours pas tiré les leçons des expériences passées et continue d’ignorer la réalité de la place qu’occupe la République sahraouie sur les plans africain et international, en tentant, une nouvelle fois, de semer le trouble autour de la participation de la République sahraouie aux travaux de la Conférence de la jeunesse arabo-africaine, mais ses manœuvres se sont soldées par un échec cuisant, rapporte l’agence de presse sahraouie (SPS).
Encore une fois, le régime d’occupation marocain s’est retrouvé confronté à la réalité du renforcement de la présence sahraouie dans les fora internationaux, une situation qui a suscité son irritation et l’a poussé à recourir de nouveau à ses méthodes habituelles de chantage financier et d’achat d’allégeances.
«La délégation du Makhzen s’est vue contrainte de s’asseoir aux côtés de la délégation de la République arabe sahraouie démocratique, dans une scène illustrant l’isolement du régime marocain et le recul de son influence au sein des milieux arabes et africains», selon la même source.
«Comme à son accoutumée, le Maroc a eu recours à l’argent politique pour tenter de monter certains organisateurs contre la République sahraouie, exploitant ses relations et ses ressources financières dans une tentative de reproduire le scénario de l’an dernier, lequel s’était déjà soldé par un échec face à la fermeté de la position sahraouie et au soutien de plusieurs pays attachés au respect du droit des représentants de la République sahraouie à la participation».
«Bien que le ministère ougandais des Affaires étrangères ait exprimé clairement la nécessité de respecter la participation de tous les Etats membres sans exclusive, certaines parties au sein du comité d’organisation de la conférence se sont alignées sur la position marocaine, ignorant les orientations officielles, dans un manquement au principe de transparence et contraire aux valeurs de l’action commune de la jeunesse», souligne l’agence sahraouie.
Le comité d’organisation a, pour sa part, salué la participation de la délégation sahraouie en tant que représentante officielle d’un Etat fondateur et membre de l’Union africaine, une reconnaissance considérée comme une victoire diplomatique pour la République sahraouie et un signe de reconnaissance de la justesse de sa cause ainsi que de sa place sur la scène continentale et internationale.
«La délégation marocaine a tenté d’entraver physiquement la participation sahraouie dans une provocation directe à l’égard de tous les participants, mais s’est heurtée à la réaction de plusieurs délégations africaines», relève la même source, précisant que l’échec de cette tentative a permis à la délégation sahraouie de tenir des rencontres fructueuses avec plusieurs délégations de jeunesse et diplomatiques venues de divers pays participants. Ces échanges ont réaffirmé le soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et dénoncé les pratiques coloniales de la délégation d’occupation marocaine et ses violations continues dans les territoires sahraouis occupés.
La délégation sahraouie a reçu un large accueil de la part des participants, sa présence constituant une confirmation de la légitimité internationale de la cause du Sahara occidental et un nouveau succès dans la bataille de la diplomatie populaire menée par les représentants sahraouis.
C’est donc une nouvelle défaite diplomatique qui s’ajoute à la liste des revers du Maroc, cette fois à Kampala. Un nouvel épisode embarrassant pour le régime marocain, tandis que la République sahraouie poursuit, à travers sa participation à la Conférence de la jeunesse arabo-africaine, mais aussi à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 9) tenue en août dernier et à d’autres fora africains et internationaux, le renforcement de sa présence sur la scène continentale et mondiale, alors que la reconnaissance internationale du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la liberté ne cesse de s’élargir.
R. I.