Massacre à Gaza : L’Algérie dénonce et accuse

Depuis des mois, l’entité sioniste procède méticuleusement à un véritable nettoyage ethnique dans la bande de Gaza. Un plan génocidaire, caractérisé par les bombardements aveugles qui n’épargne ni les enfants, ni les femmes, ni les malades. Parallèlement à ces massacres quotidiens, l’armée sioniste use et abuse de l’arme alimentaire et sanitaire, comme un chantage barbare et cynique. Une politique de la haine, raciste et de déni d’une entité sioniste, encouragée par l’impunité internationale, les silences complices et l’inaction à grand échelle.

Face à cette situation dramatique et catastrophique, l’Algérie dénonce, accuse l’armée d’occupation israélienne et tire la sonnette d’alarme. A sa demande, le Conseil de sécurité des Nations unies s’est penché en urgence sur la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, avec la mort lente qui menace toute une population abandonnée à son sort.

Pour l’Algérie, il fallait réagir pour porter la voix palestinienne de Gaza et tenter de secouer les consciences. Lors de cette réunion, l’ambassadeur d’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama, a livré un plaidoyer puissant dénonçant les crimes systématiques de l’armée sioniste contre les civils palestiniens.

Ses révélations sont choquantes. Rien que durant le mois de juin, jusqu’au 25, pas moins de 549 Palestiniens ont été tués et 4 066 blessés. Le choc est que la majorité de ces victimes ont été ciblées près des centres de distribution rattachés à la soi-disant « Fondation humanitaire de Gaza », qualifiée de bras humanitaire du pouvoir d’occupation sioniste.

Bendjama a souligné que ces morts ne sont pas le fruit du hasard mais le résultat de pratiques délibérées et systématiques, étayées et documentées par des enregistrements vidéo accablants. Certaines chaînes israéliennes commencent même, selon lui, à dévoiler les ordres donnés aux soldats d’ouvrir le feu sur les civils en quête d’aide.

Ce sont des preuves accablantes de cette politique d’extermination que la communauté internationale n’arrive plus à stopper.

A ce propos, le diplomate algérien a rappelé l’attaque meurtrière contre 15 travailleurs humanitaires et secouristes du Croissant-Rouge palestinien le 25 mars dernier. Pour M. Bendjama, le revirement du récit israélien à ce sujet n’est dû qu’à la large diffusion de vidéos démentant les versions officielles et les mensonges de Tel Aviv ainsi que de ses appareils de propagande.

Sur la question des aides humanitaires à cette population meurtrie, même partielles, M. Bendjama a estimé que la reprise de ces aides ne représente qu’« une goutte d’eau dans un océan » de la souffrance, alors que les points de passage vers le nord de Gaza restent fermés, transformant les centres de distribution du Sud en pièges mortels prémédités.

Selon le diplomate algérien, le contrôle de l’aide humanitaire est devenu une arme centrale dans un projet de déplacement forcé, visant à vider Gaza de ses habitants, dénonçant une stratégie claire de nettoyage ethnique par la faim et la peur.

Bendjama a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à faire respecter le droit international humanitaire, en garantissant l’accès libre et sécurisé à l’aide et en protégeant les civils palestiniens, soulignant qu’il s’agit là d’une obligation morale et juridique pour les Nations unies.

« Chercher de la nourriture ne devrait jamais être une condamnation à mort », a-t-il rappelé, citant les mots du secrétaire général de l’ONU. « L’Algérie appelle la communauté internationale à sortir de son silence et à agir de toute urgence pour mettre fin à ce qu’elle qualifie désormais de stratégie de la famine et du chaos à Gaza », a-t-il encore ajouté.

Pour rappel, le Conseil de sécurité des Nations unies a évoqué, ce vendredi, à la demande de l’Algérie, la situation humanitaire tragique dans la bande de Gaza, au moment où l’armée sioniste a profité de l’escalade entre l’Iran et l’entité sioniste qui a retenu l’attention de la communauté internationale pour intensifier ses attaques contre les civils palestiniens sans défense et entraver l’acheminement des aides humanitaires nécessaires à l’enclave.

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