Il a présidé une séance de travail dédiée : Tebboune s’enquiert de la situation du commerce extérieur 

Maîtriser son commerce extérieur en important moins et en exportant plus est l’un des principaux challenges de l’Algérie. C’est dans ce cadre que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, jeudi dernier, une séance de travail qui a regroupé tous les responsables des secteurs concernés par les opérations d’importation et d’exportation, selon un […] The post Il a présidé une séance de travail dédiée : Tebboune s’enquiert de la situation du commerce extérieur  appeared first on Le Jeune Indépendant.

Août 1, 2025 - 23:32
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Il a présidé une séance de travail dédiée : Tebboune s’enquiert de la situation du commerce extérieur 

Maîtriser son commerce extérieur en important moins et en exportant plus est l’un des principaux challenges de l’Algérie. C’est dans ce cadre que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, jeudi dernier, une séance de travail qui a regroupé tous les responsables des secteurs concernés par les opérations d’importation et d’exportation, selon un communiqué de la présidence de la République.

Le président de la République n’a eu de cesse de souligner, à maintes reprises, que le pays doit veiller à n’importer que les produits qu’il ne produit pas et dont il a besoin, que ce soit lors de ses différentes sorties médiatiques, lors de Conseil des ministres ou encore lors de rencontres dédiées, car ce n’est pas la première séance de travail consacrée à ce sujet qu’il tient.

Ainsi, le chef de l’Etat veille lui-même sur cet épineux dossier, organisant des rencontres d’évaluation avec les responsables des différents secteurs concernés, à leur tête le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, afin de faire le point et de donner de nouvelles instructions ou orientations. Une sorte de bilan d’étape dans le but de s’enquérir des avancées mais aussi des difficultés qu’il y a lieu de traiter. Car il s’agit d’être au rendez-vous des prévisions établies pour l’exercice 2025, notamment en ce qui concerne les exportations hors hydrocarbures. Mais pas seulement. Il s’agit aussi de maîtriser les importations, l’enjeu étant de veiller aux équilibres financiers du pays.

L’Algérie veut donc maîtriser son commerce extérieur notamment par la réduction des importations et l’augmentation des exportations hors hydrocarbures. Le pays, qui veut réaliser une avancée majeure dans ses exportations hors pétrole et gaz, prévoit d’exporter pour un montant atteignant ou dépassant le seuil de 7 milliards de dollars d’ici à la fin de l’année 2025, ne ménageant aucun effort pour soutenir et accompagner les producteurs qui veulent placer leurs produits sur les marchés internationaux.

Pour les importations, il convient de signaler que celles-ci sont en hausse. L’Office national des statistiques a fait état, dans son dernier rapport, d’« une forte accélération des importations au premier trimestre 2025 (+24 %) ». Donnant plus de détails, l’Office a expliqué que cela est le résultat de la hausse des importations de biens (+26,3 %) et des services (+5 %) notamment.

La séance de travail du président de la République avec les différents responsables des secteurs concernés par le commerce extérieur intervient quelques jours après que de nouvelles mesures ont été prises pour mieux encadrer les importations et les maîtriser. A ce titre, il convient de rappeler que les entreprises effectuant des opérations d’importation dans le cadre du fonctionnement et/ou de l’équipement doivent fournir un « programme prévisionnel d’importation » pour le second semestre 2025 dans leur dossier de domiciliation bancaire.

 Ce programme, obligatoire depuis le 9 juillet dernier, doit d’abord être visé par le secteur auquel appartient l’entreprise, puis validé par le ministère du Commerce extérieur. Ayant été pris de court, certains importateurs n’ont pu répondre favorablement dans le délai fixé au 31 juillet. Raison pour laquelle le ministère du Commerce extérieur a prolongé le délai de dépôt du programme prévisionnel d’importation jusqu’au 10 août courant. Pour sa part, après avoir constaté que certains opérateurs n’ont pu avoir le visa des secteurs concernés pour leur programme prévisionnel d’importation, l’Association des banques et établissement financiers (Abef) a donné une nouvelle instruction aux banques.

Ces dernières doivent accepter le programme prévisionnel d’importation portant seulement le visa des services du ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations dans le dossier de domiciliation bancaire. Ce sont autant de mesures qui visent à contrôler les importations que l’Algérie paie à coup de milliards de dollars.

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