Nouveau statut particulier de l’éducation : Le Cnapeste relève des dysfonctionnements  

Après avoir pris connaissance des détails du nouveau statut particulier des fonctionnaires de l’éducation, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) appelle à une révision de quelques points contenus dans ce texte. Le syndicat affirme avoir identifié, après une analyse approfondie, huit dysfonctionnements majeurs qu’il juge essentiels de corriger […] The post Nouveau statut particulier de l’éducation : Le Cnapeste relève des dysfonctionnements   appeared first on Le Jeune Indépendant.

Jan 8, 2025 - 22:49
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Nouveau statut particulier de l’éducation : Le Cnapeste relève des dysfonctionnements  

Après avoir pris connaissance des détails du nouveau statut particulier des fonctionnaires de l’éducation, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) appelle à une révision de quelques points contenus dans ce texte.

Le syndicat affirme avoir identifié, après une analyse approfondie, huit dysfonctionnements majeurs qu’il juge essentiels de corriger pour hisser durablement la « profession enseignante », conformément aux directives du président de la République qui a, maintes fois, souligné l’importance de ce statut particulier.

Le nouveau texte devait répondre aux aspirations du corps enseignant en quête de reconnaissance et d’amélioration de ses conditions de travail. Cependant, la tendance est à la déception chez certains syndicats qui réclament une révision de quelques aspects.

Dans un communiqué final rendu public au terme des travaux de sa session ordinaire tenue à Blida, consacrés à l’évaluation du nouveau statut particulier, le syndicat relève plusieurs dysfonctionnements nécessitant des ajustements pour valoriser la profession enseignante, renforcer son statut distinct des autres métiers et réaffirmer le rôle central de l’enseignant en tant qu’acteur clé du système éducatif et non comme un simple fonctionnaire.

Le syndicat critique la suppression des titres d’« enseignant principal » et d’ « enseignant formateur », remplacés par des appellations numériques telles que « enseignant de première classe » et « enseignant de deuxième classe ». Ces désignations, jugées « dépourvues de toute identité académique et pédagogique, trahissent l’essence même de la profession ». Le Cnapeste exige le rétablissement des appellations originales pour préserver la philosophie et l’héritage de la formation enseignante.

Le Cnapeste critique le maintien des grades de base et de promotion à leurs niveaux actuels, contrairement aux grades administratifs équivalents qui ont été automatiquement revalorisés. Le syndicat appelle à une révision permettant la promotion des enseignants à des niveaux supérieurs, conformément aux mesures appliquées aux postes administratifs.

Par ailleurs, la création du grade « enseignant distingué » est perçue comme une tentative de limiter l’accès des enseignants formateurs aux postes d’inspecteurs de l’éducation nationale. Ce nouveau grade, présenté comme une avancée, est jugé comme un obstacle. Le Cnapeste propose soit sa suppression, soit sa classification hors catégorie.

Le syndicat critique également l’imposition de conditions telles que l’ancienneté et la formation pour accéder aux grades supérieurs. Il estime que ces critères, absents pour les promotions dans les postes administratifs équivalents, sont une injustice. Il exige que tous les enseignants soient intégrés aux nouvelles promotions sans conditions préalables.

Un autre point de désaccord concerne le manque de valorisation des diplômes des écoles supérieures des enseignants. Ces qualifications, pourtant essentielles, ne reçoivent pas, selon le Cnapeste, la reconnaissance qu’elles méritent dans les grades de base ou les promotions. Il appelle à une correction immédiate pour accorder à ces diplômes leur juste place.

Le syndicat estime que les enseignants intégrés en 2002 continuent de souffrir d’un classement désavantageux, inchangé malgré les promesses de régularisation. Il réclame leur reclassement dans les grades de base correspondants et leur intégration dans les nouvelles promotions.

Enfin, le syndicat insiste sur la nécessité d’intégrer les enseignants contractuels dans des postes permanents. Ces derniers, liés par des contrats temporaires expirant en fin d’année scolaire, subissent une précarité accrue, d’autant que les concours de recrutement sont gelés depuis sept ans.

 

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