Revalorisation du SNMG  : Une hausse actée dans l’agenda présidentiel

L’augmentation du SNMG est actée et figure à l’agenda présidentiel, a affirmé ce samedi Amar Takjout, secrétaire général de l’UGTA. Abordant les grandes préoccupations des travailleurs, il a critiqué la nouvelle loi sur le droit syndical, a plaidé pour l’autonomie des entreprises publiques et appelé à un dialogue social basé sur la vérité. A l’approche […] The post Revalorisation du SNMG  : Une hausse actée dans l’agenda présidentiel appeared first on Le Jeune Indépendant.

Fév 9, 2025 - 22:43
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Revalorisation du SNMG  : Une hausse actée dans l’agenda présidentiel

L’augmentation du SNMG est actée et figure à l’agenda présidentiel, a affirmé ce samedi Amar Takjout, secrétaire général de l’UGTA. Abordant les grandes préoccupations des travailleurs, il a critiqué la nouvelle loi sur le droit syndical, a plaidé pour l’autonomie des entreprises publiques et appelé à un dialogue social basé sur la vérité.

A l’approche du 24 février, date de la création de l’UGTA, cette dernière mise sur la diplomatie syndicale et la reconquête de la confiance des travailleurs pour redéfinir son rôle dans un contexte en pleine mutation.

 « L’augmentation du SNMG est actée », a déclaré M. Takjout lors de son intervention au Forum du quotidien El Moudjahid. Il a également précisé qu’elle figure à l’agenda du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Cette annonce intervient dans un contexte où la question du pouvoir d’achat demeure au centre des préoccupations des travailleurs.  

Au-delà de la question salariale, Amar Takjout a abordé plusieurs dossiers relatifs au monde du travail et au rôle de l’UGTA. Il a notamment critiqué la nouvelle loi sur l’exercice du droit syndical, estimant que certains articles nécessitent une révision. L’un des points soulevés concerne la création d’une confédération syndicale qui, selon lui, devrait être le fruit des fédérations syndicales existantes.  

En outre, le premier responsable de l’UGTA a révélé qu’il « n’a pas participé à la confection de cette nouvelle loi ». Il est allé plus loin en affirmant que ce texte « a été mal discuté et mal négocié par l’UGTA », regrettant que la Centrale syndicale n’ait pas été « au rendez-vous » pour défendre ses propositions et peser dans les débats.  

Cette position critique traduit une volonté de repositionnement de l’UGTA, qui cherche à renforcer son influence dans le dialogue social et à redonner confiance aux travailleurs. Amar Takjout a insisté sur la nécessité d’un changement de mentalité et d’un « nouveau logiciel » pour rétablir la confiance entre les travailleurs et leur syndicat, mettant en avant « un langage de vérité ».  

Le SG de l’UGTA s’est également exprimé sur l’avenir des entreprises publiques, plaidant pour une plus grande autonomie d’action. « Il faut libérer l’entreprise économique publique, lui donner les espaces qu’il faut », a-t-il martelé. Pour lui, la réussite des entreprises passe par l’instauration d’une culture du risque et d’une dynamique d’innovation.  

Il appelle aussi à une meilleure structuration du patronat à travers une organisation sectorielle. Selon lui, une organisation patronale par secteurs d’activité permettrait une meilleure représentation des intérêts des entreprises et favoriserait un dialogue plus constructif avec les syndicats.  

Un autre sujet d’importance a été abordé lors de cette rencontre : la liste des métiers considérés comme pénibles et la possibilité d’une retraite anticipée pour certaines catégories professionnelles. Amar Takjout a annoncé l’ouverture d’une réflexion collective sur cette question, précisant que les métiers concernés seront définis à l’issue d’un travail de concertation.  

Ce dossier revêt une importance particulière pour les travailleurs exerçant dans des conditions difficiles et dont la capacité à poursuivre leur activité jusqu’à l’âge légal de la retraite est limitée. L’UGTA entend ainsi jouer son rôle dans l’élaboration des critères qui détermineront l’accès à ce dispositif.  

Dans le cadre des préparatifs de la commémoration du 24 février 1956, date de la création de l’UGTA, Amar Takjout a mis en avant l’importance du travail de diplomatie syndicale engagé par la Centrale syndicale. Il a annoncé une large participation d’organisations syndicales internationales, arabes et africaines aux festivités de cette année.  

L’UGTA cherche ainsi à renforcer ses liens avec les syndicats étrangers et à s’inscrire dans une dynamique d’échange d’expériences et d’idées à l’international. Ce positionnement vise à consolider son rôle non seulement en Algérie, mais aussi sur la scène syndicale mondiale.  

Enfin, le SG de l’UGTA a insisté sur l’importance du dialogue social et des valeurs d’écoute et de communication. Il a salué l’élargissement de la représentation syndicale, tout en rappelant la nécessité de respecter les lois de la République.  

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