Santé : réouverture en juin, après 19 ans d’arrêt, de l’unité de fabrication de principes actifs pour antibiotiques de Médéa.
L’Unité de fabrication de principes actifs pour antibiotiques du Groupe Saïdal à Médéa, reprendra du service en juin prochain, a annoncé, lundi, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri. Dans un point presse improvisé à l’issue d’une visite d’inspection à Médéa, le ministre a affirmé que l’unité de fabrication de principes actifs pour antibiotiques de […] L’article Santé : réouverture en juin, après 19 ans d’arrêt, de l’unité de fabrication de principes actifs pour antibiotiques de Médéa. est apparu en premier sur Dzair World.


L’Unité de fabrication de principes actifs pour antibiotiques du Groupe Saïdal à Médéa, reprendra du service en juin prochain, a annoncé, lundi, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri.
Dans un point presse improvisé à l’issue d’une visite d’inspection à Médéa, le ministre a affirmé que l’unité de fabrication de principes actifs pour antibiotiques de Harbil « reprendra du service en juin prochain, après un arrêt de 19 ans ».
Elle constituera désormais « l’une des plus grandes unités de production de ce type de produits au monde, avec une capacité de production estimée à 750 tonnes /an, équivalant à 850 millions de dollars », s’est-il félicité.
Il a poursuivi en précisé que les besoins de l’Algérie en principes actifs pour antibiotiques sont estimés « à un quart de la production de cette usine » tandis que sera « destiné à l’exportation ».
Expliquant que les frais de production « exorbitants » ont poussé la majorité des fabricants à arrêter leur production, M Kouidri a souligné que ce type de matières premières « est actuellement fabriqué en Chine seulement ».
Malgré le coût du produit algérien, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a fait savoir que Saidal a avait déjà reçu « des commandes émanant des quatre coins du monde ».
« Outre les principes actifs, l’unité de Médéa peut assurer la production de 10% de différents types de ferments utilisés en médicaments, dans le but de réduire la facture d’importation de cette substance, estimée à 22 millions de dollars, en plus des édulcorants, également, utilisés dans l’industrie pharmaceutique », a-t-il ajouté.
M. Kouidri a conclu son propos en rappelant que Saidal – qui à couvert « près de 77% des besoins nationaux » en 2024 – produira en 2025 cinquante matières premières pour divers médicaments à travers l’ouverture « de trois grandes usines à Batna (, paracétamol, l’acide acétylsalicylique et des médicaments pour soigner les maladies cardiaques), à Sétif ( produits anti-cancérigènes), et à Médéa (production d’anti-inflammatoires et des antidiabétiques) ».
Mansouria Fodeili
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