Alger: Saisie de compléments alimentaires d’origine et de composition inconnues
La brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Semmar (Alger) a procédé à la saisie de compléments alimentaires et de produits pharmaceutiques d’origine et de composition inconnues, indique dimanche un communiqué de ce corps sécuritaire. Par Slim O. «Dans le cadre de la lutte contre toutes formes de criminalité et de la protection de la […]

La brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Semmar (Alger) a procédé à la saisie de compléments alimentaires et de produits pharmaceutiques d’origine et de composition inconnues, indique dimanche un communiqué de ce corps sécuritaire.
Par Slim O.
«Dans le cadre de la lutte contre toutes formes de criminalité et de la protection de la santé publique et du consommateur, la brigade territoriale de la GN de Semmar (Alger) a procédé à la saisie de compléments alimentaires et de produits pharmaceutiques d’origine et de composition inconnues», précise le communiqué. Suite à «des informations faisant état de la mise en vente par des commerçants de produits pharmaceutiques et de compléments alimentaires d’origine et de composition inconnues, il a été procédé à la perquisition des locaux commerciaux en question, en collaboration avec les agents de la protection du consommateur et de la répression des fraudes relevant de l’Inspection du commerce de la circonscription de Bir Mourad Raïs», ajoute la même source. «Après le contrôle des locaux, il s’est avéré que ces commerçants ignoraient l’origine des produits mis en vente, qui étaient destinés à la consommation humaine et portaient des étiquettes de marques commerciales mondiales de compléments alimentaires et de produits parapharmaceutiques d’origine étrangère et locale, sans factures», selon la même source, soulignant que «ces produits étaient commercialisés avec des étiquettes portant la mention de produit d’origine pour tromper les consommateurs et les inciter à acheter». Suite à quoi, «tous les produits ont été saisis, avec une valeur totale estimée à plus d’un milliard de centimes, pour les soumettre à l’expertise de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC/GN) et du service central de lutte contre le crime organisé, spécialisés en sécurité alimentaire, en vue de poursuivre l’enquête». «L’expertise scientifique a révélé que ces produits contenaient des substances d’origine inconnue et potentiellement dangereuses pour la santé des consommateurs», conclut le communiqué. S. O./APS