Sayoud : Une nouvelle ère de développement intégral se dessine !

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Saïd Sayoud, a affirmé ce lundi à Alger que l’Algérie traverse une phase de développement sans précédent, dont les résultats positifs sont manifestes à travers des projets d’envergure et des programmes intensifs dans de nombreux domaines.

Lors d’une conférence marquant le lancement officiel du programme « Soutien au Développement Local Intégré – ADEL », le ministre a souligné que l’Algérie, sur l’ensemble de son territoire, « vit une nouvelle étape de développement, où les résultats positifs des grands projets et des programmes intensifs dans les secteurs du logement, des infrastructures, de la santé, de l’éducation et de la protection sociale sont clairement visibles, avec une recherche continue d’évaluation de l’impact de ces efforts pour améliorer le cadre de vie du citoyen dans toutes les régions du pays. »

Il a ajouté que l’Algérie « enregistre aujourd’hui des indicateurs économiques prometteurs et des transformations positives et concrètes ressenties par tous, grâce au programme du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui dirige le pays avec détermination et constance dans une approche de développement assidu, dont l’axe central est la réalisation d’un développement économique et social intégré et durable au niveau local, plaçant le citoyen au cœur de cette démarche. »

À cette occasion, M. Sayoud a rappelé « les efforts considérables déployés pour faire avancer la roue du développement ces dernières années, grâce aux importantes ressources financières mobilisées du budget de l’État et des collectivités locales, ainsi que via le Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales. » Cela a permis, a-t-il précisé, « de lancer et de finaliser des projets de développement intégrés couvrant toutes les communes sans exception. »

Il a poursuivi en affirmant que l’adoption de cette approche globale « a permis la concrétisation de projets de développement à dimensions sociale, économique et culturelle, grâce à l’implication effective de la société civile, ce qui a contribué à diversifier les capacités économiques des collectivités locales et à renforcer leur contribution aux efforts nationaux de création de richesse et d’emplois, notamment au niveau des communes aux moyens financiers limités. »

M. Sayoud a également évoqué les efforts de l’État pour « renforcer les capacités des collectivités locales afin de soutenir la mise en œuvre de la nouvelle vision économique, en accord avec les exigences croissantes du développement local, et ce, à travers la révision du système de gestion des collectivités locales via une réforme globale des lois de la wilaya et de la commune. »

Il a souligné qu’en plus d' »approfondir les bases de la décentralisation, des modèles innovants seront consacrés pour encadrer tous les aspects liés à la gestion des affaires publiques locales par les assemblées populaires élues, en plus d’établir les règles et les cadres propres à encourager la coopération mutuelle entre les collectivités locales pour assurer la synergie des moyens matériels et financiers et leur efficacité dans le traitement des problématiques locales, et par l’implication effective des organisations de la société civile dans le choix et la concrétisation des options de développement, et le soutien à leur implication dans la gestion de certaines installations publiques locales. »

Concernant le programme « Soutien au développement local intégré », le ministre a affirmé que ce programme, issu d’un partenariat tripartite entre le ministère de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, l’Union européenne et les Pays-Bas, et grâce à la synergie des efforts des acteurs pour incarner ses valeurs, « aboutira à une valeur ajoutée distinctive dans le processus d’amélioration des capacités institutionnelles et humaines au niveau des 12 communes réparties sur les wilayas de Biskra, Tébessa, Tiaret, Mostaganem. » Il ajoutera également « une pierre supplémentaire aux acquis réalisés » dans les programmes de coopération précédents avec les pays de l’Union européenne.