Université d’Alger 3: Orientation vers la formation à double diplôme dans plusieurs domaines
L’Université d’Alger 3 «Ibrahim-Sultan- Cheibout» (Dely Ibrahim) a ouvert plusieurs ateliers à travers ses facultés, dans le cadre de l’orientation vers la formation spécialisée à double diplôme dans plusieurs domaines, a affirmé le recteur de l’Université, Khaled Rouaski. Par Lamia F./APS S’exprimant en marge de la signature d’une convention de coopération entre l’Agence APS et […]
L’Université d’Alger 3 «Ibrahim-Sultan- Cheibout» (Dely Ibrahim) a ouvert plusieurs ateliers à travers ses facultés, dans le cadre de l’orientation vers la formation spécialisée à double diplôme dans plusieurs domaines, a affirmé le recteur de l’Université, Khaled Rouaski.
Par Lamia F./APS
S’exprimant en marge de la signature d’une convention de coopération entre l’Agence APS et l’Université d’Alger 3, M. Rouaski a précisé que cette convention connaît une «grande dynamique», avec l’ouverture de plusieurs ateliers, notamment «des cours du soir à travers ses différentes facultés».
«L’université accueille ainsi plus de 700 journalistes de différents médias en tant qu’étudiants dans diverses spécialités», et ce, «dans le cadre de l’orientation de l’université vers la formation spécialisée à double diplôme dans les domaines de l’information et le sport, l’information et l’économie, la communication et les sciences politiques, en vue de former des journalistes spécialisés». Le recteur a fait savoir que l’Université d’Alger 3 a lancé, pour la deuxième année consécutive, des cours en langue anglaise pour les étudiants en journalisme, à même, a-t-il dit,
d’«impulser une nouvelle dynamique à la presse nationale», précisant que la première promotion sortira l’année prochaine et que le nombre d’étudiants inscrits dans les deux premières promotions est de 360.
Il a également mis en avant que cette même dynamique que connaît la Faculté des sciences de l’information et de la communication s’étend aux autres facultés de l’université d’Alger 3, à l’instar de l’Institut de l’éducation physique, qui a obtenu l’année passée le label du premier Institut numérique, avec le passage cette année à la gestion numérique des structures, ce qui a conduit à la conclusion de partenariats avec plusieurs clubs sportifs de renom, et a permis à plus de 10 000 étudiants d’adhérer aux différents groupes académiques encadrés par des doctorants, outre, les stages pratiques pour les étudiants de l’Institut.
La Faculté des sciences économiques participe également à cet élan, en menant, selon le même responsable, «une expérience pionnière dans les groupes spécialisés pour atteindre les spécialités de demain, à travers la maîtrise de l’informatique et des langues», ainsi que la création de «nouvelles spécialités comme la gestion de la bourse».
Dans le même contexte, M. Rouaski a rappelé la convention signée entre l’université d’Alger 3 et l’université d’Alger 1, afin de former les étudiants en licence en informatique et licence en économie appliquée, offrant un double diplôme pour les étudiants qui s’engageront dans les spécialités de la bourse, ce qui portera, a-t-il dit, «le nombre des double diplôme de l’université d’Alger 3 à quatre, dont trois entre ses propres facultés et un avec l’université d’Alger 1, outre les diplômes à double compétence, à l’instar de la diplomatie économique».
Il a souligné que cette formation est à même de soutenir le développement des compétences des journalistes algériens et d’améliorer leur de maîtrise dans des domaines techniques spécialisés.
Evoquant la contribution de l’université au soutien de l’économie nationale, M. Rouaski a rappelé «les réalisations accomplies par le Centre d’appui à l’entrepreneuriat, où 170 étudiants ont été formés dans le cadre des projets de micro-entreprises», avec «des diplômes permettant aux étudiants d’accéder à la création de leurs propres entreprises».
Concernant la convention signée avec l’APS, le recteur a déclaré que ce partenariat représente «une première étape en attendant sa transformation en une convention stratégique liant la formation universitaire et l’expérience de terrain offerte par l’APS aux enseignants et étudiants». La convention a été signée par le directeur général de l’APS, Samir Gaid, et le recteur de l’Université d’Alger 3, afin de définir les axes de partenariat pour échanger les expertises entre les deux parties ainsi que pour réaliser des projets et des programmes de développement communs.
Le sport et la diplomatie algérienne, thème d’une conférence
Des enseignants et des chercheurs universitaires ont organisé, dimanche à l’Institut de l’éducation physique et sportive à l’Université d’Alger 3 (Dely Ibrahim), une conférence scientifique intitulée «La diplomatie algérienne : des champs de libération aux champs de l’influence internationale».
Ont assisté à cette conférence des parlementaires, des responsables du secteur des sports, des représentants des ambassades de Palestine et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, des doyens d’universités algériennes, du secrétaire général du Comité olympique et sportif algérien (COA), des présidents de fédérations et nombre d’étudiants. Le président de la Fondation de l’équipe du Front de libération nationale (FLN) de football, Mohamed Maouche, a évoqué la création de cette formation en 1958, en relatant la décision irrévocable d’un groupe de jeunes joueurs (32 joueurs) de renoncer «à leur statut de vedettes au sein des clubs français pour répondre à l’appel de la patrie et promouvoir la cause algérienne en formant une équipe de football».
M. Maouche a également expliqué l’objectif de la création de cette équipe pour faire connaître la cause nationale et porter la voix de l’Algérie dans les fora internationaux, rappelant les pressions exercées par la France pour les empêcher de jouer dans tout club ou sélection, avec le soutien de la FIFA.
De son côté, l’enseignant chercheur, Dr Abdelkader Belaid Akil, a présenté une intervention intitulée «La diplomatie sportive de l’équipe FLN de football: un exemple et un modèle», durant laquelle il a affirmé que «le sport est une ‘’soft power’’ utilisée comme un outil médiatique pour promouvoir les justes causes dans le monde».
Il a évoqué l’exemple de
l’équipe du FLN, qui a sillonné l’Europe de l’Est, l’Asie et l’Afrique du Nord, disputant 91 matches avec des joueurs de haut niveau pour sensibiliser à la cause algérienne. Il a relevé que «le refus des joueurs de représenter l’équipe française en 1958 avait porté un coup dur à l’entraîneur français Alain Nicol qui préparait alors la sélection pour la Coupe du monde en Suède». Pour sa part, Dr Ahmed Torki, enseignant à l’université de Chlef, a présenté une communication intitulée «Le sport, la diplomatie et les enjeux géopolitiques : les défis», où il a exposé les enjeux géopolitiques du sport à travers des preuves et des indices démontrés dans les relations politiques, en illustrant comment le sport peut être utilisé à des fins politiques, ainsi que le rôle de la diplomatie algérienne dans la défense des intérêts de l’Etat.
En marge de cette conférence scientifique coïncidant avec le 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre, une exposition de livres a été organisée par le Centre national d’études et de recherches sur le mouvement national et la Révolution du 1er Novembre 1954 (CNERMN54), outre la projection d’un reportage sur l’équipe de football du FLN et l’organisation d’un mini tournoi de football.
Lamia F./APS
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