Algérie : 56.400 € dissimulés par un passager dans une cachette insolite

Un voyageur à destination de l’étranger a été contrôlé par la douane dans un aéroport en Algérie avec une grosse somme en euro non déclarée.

Pour dissimuler cette somme et déjouer la vigilance des agents douaniers, le passager a pensé avoir trouvé une cachette indétectable.

Dans un communiqué diffusé ce lundi 27 janvier, la direction générale de la douane algérienne (DGD) a annoncé la saisie d’une somme de 56.400 euros sur un passager à l’aéroport d’Oran, alors qu’il s’apprêtait à s’envoler à destination de l’aéroport d’Istanbul, en Turquie.

Il cache 56.400 € dans une bouteille de shampoing

L’opération intervient dans le cadre de l’exercice des tâches de protection assignées à la douane algérienne, notamment celles liées au contrôle du mouvement frontalier des voyageurs internationaux de et vers le territoire national, précise la DGD.

Les agents de l’inspection divisionnaire des douanes relevant de l’aéroport international Ahmed Ben Bella d’Oran ont en effet saisi la somme de 56.400 euros lors du contrôle d’un vol à destination de l’aéroport d’Istanbul.

Pour tromper la vigilance des douaniers, d’autant que cette somme dépasse largement le seuil maximal autorisé à l’exportation, le voyageur a dissimulé la somme dans une bouteille de shampoing, mais son plan a lamentablement échoué.

Le communiqué de la douane algérienne n’a pas dévoilé les poursuites prévues à l’encontre du voyageur. Mais l’opération « confirme la pleine mobilisation et la coordination étroite entre les agences de l’État dans la lutte contre les crimes financiers et ceux liés aux mouvements des changes de et vers l’étranger ».

Le montant en devise autorisé à l’exportation est plafonné à 7.500 euros par an

Pour rappel, l’Algérie a plafonné, par le biais d’un règlement de la Banque centrale, publié en novembre dernier, le montant annuel en devise autorisé à l’exportation à 7.500 euros ou l’équivalent dans d’autres monnaies étrangères.

La semaine dernière, le ministre des Finances, Laaziz Fayed a précisé que l’exportation du montant de 7.500 euros par année civile peut se faire une seule fois ou répartis sur plusieurs sorties, expliquant que la mesure vise à contrôler la masse monétaire en devises qui circule sur le marché noir pour l’intégrer dans le circuit bancaire officiel.

Le plafonnement du montant autorisé à l’exportation à 7.500 euros par année est un coup dur pour les commerçants du cabas qui se rendent généralement en Turquie ou à Dubaï pour importer des marchandises destinées à la revente au marché noir, d’où ces tentatives frauduleuses de transfert des devises.

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