Attaf salue une mobilisation internationale croissante pour la Palestine: La solution à deux Etats gagne du terrain, l’Algérie en première ligne

L’Algérie a salué, par la voix du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, la tenue à New York d’une Conférence internationale de haut niveau consacrée à la mise en œuvre de la solution à deux Etats. Par Meriem B. Une initiative que le […]

Sep 23, 2025 - 21:58
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Attaf salue une mobilisation internationale croissante pour la Palestine: La solution à deux Etats gagne  du terrain, l’Algérie en première ligne

L’Algérie a salué, par la voix du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, la tenue à New York d’une Conférence internationale de haut niveau consacrée à la mise en œuvre de la solution à deux Etats.

Par Meriem B.
Une initiative que le diplomate algérien a qualifiée de «consensus international authentique», seul garant, selon lui, d’un règlement «juste, permanent et définitif» du conflit israélo-palestinien. Dans le même élan diplomatique, six pays européens, la France, la Belgique, le Luxembourg, Monaco, Andorre et Malte, ont officiellement reconnu l’État de Palestine, marquant un tournant significatif dans le soutien international aux droits du peuple palestinien face aux politiques d’occupation et de colonisation israéliennes.
Dans son allocution à l’occasion de la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution à deux Etats, M. Attaf a affirmé que «ce consensus international représente le garant fondamental d’un règlement juste, permanent et définitif du conflit israélo-palestinien, de même qu’il constitue un rempart solide contre les politiques expansionnistes d’Israël sous le couvert du mythe du Grand Israël». Le ministre d’Etat a également souligné que ce consensus international demeure «la réponse la plus éloquente aux illusions de l’occupation israélienne et à sa prétention de détenir, seule, le pouvoir de s’opposer à l’établissement d’un Etat palestinien sur la terre de Palestine». «Le moment est venu d’engager une action concrète pour matérialiser et imposer ce consensus à plusieurs niveaux», a martelé M. Attaf. «Le premier niveau, précise le ministre d’Etat, consiste à élargir la base de la reconnaissance internationale officielle de l’Etat de Palestine en tant que réalité irréversible». Le deuxième réside dans l’admission de la Palestine comme Etat membre de plein droit des Nations unies, une adhésion que «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n’a eu de cesse de défendre et de revendiquer depuis cette tribune onusienne», a ajouté M. Attaf. Le troisième niveau, a-t-il ajouté, concerne «la mobilisation sur les plans diplomatique, juridique, politique et économique, contre les projets de l’occupation visant l’annexion des terres palestiniennes et le déplacement du peuple palestinien de sa terre historique». Quant au quatrième et dernier niveau, le ministre d’Etat a indiqué qu’il porte sur «la scène palestinienne intérieure, appelée à resserrer ses rangs et à unifier sa parole afin de recouvrer l’indépendance de sa décision, la force de son action et l’écho de sa voix aux niveaux régional et international».
Plusieurs pays européens reconnaissent officiellement l’Etat de Palestine
Cette conférence historique a également été marquée par une vague de reconnaissances officielles de l’État de Palestine par six pays européens, emboîtant le pas au Royaume-Uni et au Portugal. La France, la Belgique, le Luxembourg, Monaco, Malte et Andorre ont chacun, à travers leurs chefs d’État ou de gouvernement, annoncé cette décision symbolique et politique forte. Lors de son discours à la Conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux Etats, le Premier ministre belge, Bart De Wever, a annoncé que son pays reconnaissait l’Etat de Palestine. «L’activité de colonisation, l’opération militaire visant à prendre le contrôle total de la bande de Ghaza et la déclaration du gouvernement (sioniste) selon laquelle il n’existe pas d’Etat palestinien sont autant de raisons supplémentaires qui nous incitent à déclarer notre reconnaissance d’un Etat palestinien», a déclaré M. De Wever. A la même occasion, le Premier ministre luxembourgeois, Luc Frieden, a également annoncé la reconnaissance officielle de l’Etat de Palestine par son pays, soulignant que cette reconnaissance «n’est pas la fin du processus, mais plutôt le début d’un engagement renouvelé en faveur de l’espoir, de la diplomatie, du dialogue, de la coexistence et de la solution à deux Etats». Le Prince Albert II de Monaco a lui aussi annoncé reconnaître l’Etat de Palestine en vertu du droit international. «La paix ne doit pas rester un rêve lointain, et une solution fondée sur deux Etats vivant côte à côte apportera la stabilité à la région», a-t-il déclaré. Pour sa part, le Premier ministre maltais, Robert Abela, a affirmé que «la solution à deux Etats est le seul moyen de garantir la paix au Moyen-Orient»,  appelant à mettre fin immédiatement à la «guerre à Ghaza, qui souffre de la famine», mais aussi à «la violence des colons» contre les Palestiniens. Par ailleurs, la ministre des Affaires étrangères d’Andorre, Imma Tor Faus, a annoncé que son pays reconnaissait l’Etat de Palestine, soulignant la détérioration de la situation humanitaire dans la bande de Ghaza. Elle a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à la fin de ce terrible conflit à Ghaza. Pour sa part, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré que «la France reconnaît aujourd’hui l’Etat de Palestine», ajoutant que «le temps est venu d’arrêter la guerre, les  bombardements à Ghaza, les massacres et les populations en fuite».
M. B.