Attaque sioniste contre le réacteur à eau lourde d’Arak: Téhéran interpelle le Conseil de sécurité

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à appliquer sa propre résolution 487 et à sauvegarder le régime mondial de non-prolifération suite à l’agression militaire sioniste et au bombardement du réacteur à eau lourde iranien à Arak. « Le réacteur à eau lourde d’Arak, une installation […]

Juin 20, 2025 - 11:51
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Attaque sioniste contre le réacteur à eau lourde d’Arak: Téhéran interpelle le Conseil de sécurité

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à appliquer sa propre résolution 487 et à sauvegarder le régime mondial de non-prolifération suite à l’agression militaire sioniste et au bombardement du réacteur à eau lourde iranien à Arak.

« Le réacteur à eau lourde d’Arak, une installation sous garanties complètes de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et en construction en stricte conformité avec les spécifications techniques convenues dans le Plan d’action global commun (JCPOA) pour éliminer tout risque de prolifération a été bombardé (jeudi) en plein jour » par l’entité sioniste, a déclaré Araghchi dans un message publié vendredi matin sur les réseaux sociaux.

« Alors que le Conseil de sécurité se réunit aujourd’hui (vendredi), il est impératif qu’il maintienne et applique sa propre résolution 487, adoptée à l’unanimité en réponse à l’attaque (sioniste) en 1981 contre l’installation nucléaire irakienne », a-t-il souligné.

Et de poursuivre: « Le texte de cette résolution est sans ambiguïté: toute attaque militaire contre des installations nucléaires constitue une atteinte à l’ensemble du régime de garanties de l’AIEA et, en définitive, au TNP (Traité sur la non-prolifération nucléaire). Elle s’applique non seulement aux actions passées, mais aussi aux comportements futurs, établissant une norme juridique claire contre le recours à la force ou à la menace de la force contre des installations nucléaires sous garanties ».

« Si le Conseil n’agit pas, il devra expliquer à la communauté internationale pourquoi ses principes juridiques ne s’appliquent que de manière sélective à une question aussi cruciale. Il portera également la responsabilité ultime, aux côtés (de l’entité sioniste), si le régime mondial de non-prolifération venait un jour à s’effondrer », a averti le ministre iranien des Affaires étrangères.