L’international algérien Youcef Belaïli, a réagi fermement aux accusations lancées à son encontre par son ancien club, l’AC Ajaccio. Le joueur a nié catégoriquement toute implication dans une affaire de falsification de documents, rappelant qu’il a déjà obtenu gain de cause auprès de la FIFA.
Belaïli a assuré : « La FIFA m’a donné raison depuis plusieurs mois. Je dispose de tous les contrats et documents officiels. J’ai obtenu un jugement me donnant droit à 380 000 euros, somme que j’ai reversée à mon ancien club en Arabie saoudite. Ajaccio n’a toujours pas honoré ses obligations financières ». L’attaquant de l’Espérance Tunis a tenu à remercier son avocat pour son accompagnement dans ce dossier, soulignant que la justice sportive « finira toujours par prévaloir ».
Le club corse contre-attaque
De son côté, l’AC Ajaccio a adressé un courrier au président de la FIFA, Gianni Infantino, dans lequel il accuse Belaïli d’avoir utilisé une signature falsifiée de son ex-directeur général dans une pièce présentée devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Selon le club corse, ce document aurait servi à prouver qu’Ajaccio s’était engagé à régler les 380 000 euros dus à l’Ahli Djeddah, ex-équipe du joueur. Le club français, qui n’a pas versé la somme réclamée, dénonce une « manipulation » ayant conduit la FIFA à lui infliger une interdiction de recrutement. Une sanction qui fragilise sérieusement ses finances et menace sa stabilité sportive.
Djamel ABED