Communication : Meziane plaide pour des médias engagés dans la défense identitaire

Lors de son intervention devant les membres du Conseil de la nation, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a affirmé, jeudi, que les médias nationaux continueront à jouer un rôle central dans la préservation du patrimoine culturel et historique, en l’alignant sur les priorités du Président Abdelmadjid Tebboune.

Par Fatima Arab

«Le patrimoine culturel fait partie intégrante de notre souveraineté. Les médias œuvrent à le protéger contre toute tentative d’appropriation». Lors de la séance plénière consacrée aux questions orales, M. Meziane a mis en garde contre «une campagne de spoliation systématique» menée par des parties hostiles.
«Cette offensive se heurte constamment au patriotisme d’un peuple fier de son passé glorieux et de l’héritage de ses aïeux», a-t-il soutenu. Le ministre a appelé à une vigilance continue et à la mobilisation collective pour défendre ce patrimoine, en s’inspirant de la vision du Président Abdelmadjid Tebboune, qui a fait de la mémoire et de l’identité nationale des axes majeurs de son action politique.
Enfin, il a assuré du soutien de son département aux médias nationaux, pour les aider à déjouer les tentatives de falsification et d’appropriation du patrimoine culturel par des «cercles étroits nourris d’une haine viscérale envers l’Algérie».

Energie : 7 milliards USD investis pour transformer les hydrocarbures
Le ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a annoncé un plan d’investissement de 7 milliards USD dans la pétrochimie pour la période 2025–2029. L’objectif est de porter le taux de transformation des hydrocarbures de 32 % à 50 % d’ici la fin du quinquennat. Plusieurs projets structurants sont en cours, dont une nouvelle raffinerie à Hassi Messaoud qui sera mise en service en 2027, une unité de vapocraquage à Arzew et une usine de craquage à Skikda, prévue pour 2029. M. Arkab a également salué les résultats de 2024, avec une production de 30 millions de tonnes de dérivés et une réduction des importations de 60 %.
La facture des importations, est passée de 1 milliard de dollars en 2019 à 400 millions de dollars l’année dernière, a expliqué le ministre. Le volume de ces importations est de 600 000 tonnes, ce qui représente un niveau symbolique ne dépassant pas 2 % de la consommation nationale totale, a-t-il dit, soulignant que les dérivés importés se limitent à des produits qui ne peuvent être extraits du pétrole brut algérien en raison de ses propriétés physico-chimiques. Outre la couverture des besoins nationaux, les niveaux de production atteints ont permis d’exporter un excédent d’environ 14 millions de tonnes de dérivés pétroliers en 2024. Pour Arkab, cette dynamique s’accompagne de la mise en œuvre d’un plan visant à substituer les produits bruts importés par des intrants locaux, à augmenter la production nationale de lubrifiants par le biais de Naftal et à soutenir l’intégration industrielle à travers le développement des entreprises de services locales.
A souligner que les ministres de l’Enseignement supérieur et des la Recherche scientifique et celui de l’Intérieur ont été destinataires de questions orales sur des questions liées à «Progress», système numérique qui accompagne l’étudiant durant son cursus. M. Baddari a souligné que ce système est francophone car «il a été réalisé par des ingénieurs qui ont été formés en langue française».
Le processus d’arabisation et d’anglicisation de cette plate-forme est en cours. Le ministre de l’Intérieur quant à lui a été saisi sur des dossiers d’investissement dans certaines zones à Menea.

F. A.