Pour un trafic plus fluide et plus sûr : Les Travaux publics enchaînent les chantiers à Oum El Bouaghi 

Grâce à sa position stratégique de carrefour desservant sept wilayas, Oum El Bouaghi, qui s’étend sur une superficie de 6.188 kilomètres carrés, dispose d’un réseau routier totalisant 2.038 kilomètres, selon la Direction des Travaux Publics (DTP). Forte de ce réseau et dans l’optique de son développement continu, la wilaya prévoit pour l’année 2025 une enveloppe […] The post Pour un trafic plus fluide et plus sûr : Les Travaux publics enchaînent les chantiers à Oum El Bouaghi  first appeared on L'Est Républicain.

Sep 15, 2025 - 22:56
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Pour un trafic plus fluide et plus sûr : Les Travaux publics enchaînent les chantiers à Oum El Bouaghi 

Grâce à sa position stratégique de carrefour desservant sept wilayas, Oum El Bouaghi, qui s’étend sur une superficie de 6.188 kilomètres carrés, dispose d’un réseau routier totalisant 2.038 kilomètres, selon la Direction des Travaux Publics (DTP). Forte de ce réseau et dans l’optique de son développement continu, la wilaya prévoit pour l’année 2025 une enveloppe de 1,464 milliard de dinars pour six opérations, couvrant 18 projets, dont le plus important demeure l’entretien et la réhabilitation de 28,5 kilomètres de chemins communaux (02, 03, 05), la réalisation d’un carrefour à Sidi Rghiss, à Ain Fakroun, et la construction d’une passerelle à l’université (sortie ouest d’Oum El Bouaghi). Ces opérations sont inscrites dans le cadre des programmes sectoriels (deux), du Fonds de garantie et de solidarité des collectivités locales (trois) et du budget de la wilaya (un). Les perspectives incluent également le dédoublement du tronçon Ain M’lila – Teleghma (Mila) et la création d’une voie d’évitement à Ain Babouche (nord-est de la wilaya). En termes d’investissements publics, jusqu’en 2025, 14,5 milliards de dinars ont été alloués à 29 opérations couvrant 53 projets, dont le traitement de 350 kilomètres de routes, le renforcement de la route nationale 10 entre Oum El Bouaghi et Ain Fakroun et de la route nationale 100 entre Ain Kercha et Ain M’lila sur 12 kilomètres, ainsi que la réalisation de la voie d’évitement de Sigus, dont les travaux sont à 50 %. Cette voie vient à point nommé pour réduire la congestion au sein de la ville et mettre fin aux embouteillages récurrents. Citons également les chemins communaux 06 (Ouled Zouai) et le chemin de wilaya 01 (Bhir Chergui – Rhia). Trois études ont aussi été achevées pour le dédoublement des voies Ouled Hamla – Ain M’lila, Oum El Bouaghi – limite de la wilaya de Souk-Ahras et de la voie d’évitement d’Ain Fakroun (prévue en 2026). La DTP gère également, faut-il le rappeler, trois zones d’activité et la zone industrielle d’Ouled Gacem, dont les travaux de viabilisation ont atteint 40 %, désengorgeant ainsi la zone industrielle d’Ain M’lila. Elle supervise aussi le tronçon Batna – Chelghoum Laïd (autoroute Est-ouest) et les 13 kilomètres permettant l’accès d’Oum El Bouaghi à l’autoroute via la commune de Bir Chouhada. Ces deux dernières années, la wilaya a réalisé un bond qualitatif grâce à la promotion de quatre chemins de wilaya en routes nationales sur 75 kilomètres, à la reclassification de chemins communaux en chemins de wilaya et à l’entretien des ouvrages d’art. La DTP poursuit également la collecte de données et de statistiques pour adapter les plans routiers à l’évolution de la densité de circulation, tout en veillant à l’application stricte des normes techniques lors de la conception et de la réalisation des projets. L’entretien permanent du réseau et la correction des insuffisances en matière de panneaux de signalisation restent également prioritaires. La DTP accompagne par ailleurs les collectivités locales dans l’élaboration des fiches techniques et l’entretien des chemins communaux, grâce à la présence de ses structures dans les sièges de daïra. Il faut noter, cependant, que si le réseau routier global de la wilaya figure parmi les plus performants à l’échelle nationale, la situation à l’intérieur des agglomérations reste préoccupante. Le réseau communal est souvent dégradé, avec nids-de-poule, absence de revêtement et autres obstacles, générant de réelles difficultés pour les usagers. Ces carences sont attribuées à une gestion insuffisante des Assemblées Populaire Communales (APC), malgré les doléances répétées des citoyens.

Kassem

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