Coup d’envoi de l’année universitaire 2025-2026 : Les nouveaux moteurs de la nation
L’université se veut aujourd’hui l’un des piliers centraux du développement économique et social du pays a affirmé, ce lundi, Kamel Baddari, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en donnant le coup d’envoi officiel de l’année universitaire 2025-2026 depuis l’université Ahmed Ben Yahia El Wancharissi de Tissemsilt. D’emblée, Baddari a déclaré que […] The post Coup d’envoi de l’année universitaire 2025-2026 : Les nouveaux moteurs de la nation appeared first on Le Jeune Indépendant.

L’université se veut aujourd’hui l’un des piliers centraux du développement économique et social du pays a affirmé, ce lundi, Kamel Baddari, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en donnant le coup d’envoi officiel de l’année universitaire 2025-2026 depuis l’université Ahmed Ben Yahia El Wancharissi de Tissemsilt.
D’emblée, Baddari a déclaré que l’avenir de l’Algérie repose sur le savoir, l’innovation et le capital humain en soulignant que « la réussite de l’Algérie passe par l’université et par la connaissance. C’est dans ces amphithéâtres et ces laboratoires que se dessine le destin d’une nation souveraine et prospère », dans un amphithéâtre comble, rassemblant étudiants, enseignants et responsables locaux.
Il a également affirmé que « l’université algérienne n’est pas une simple institution académique, elle est le cœur battant du développement économique et social », soulignant le rôle stratégique de l’enseignement supérieur dans le projet de société initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Il a rappelé que le chef de l’Etat, dès son premier mandat, avait fait de la connaissance et de la recherche scientifique un levier prioritaire de croissance et de souveraineté nationale. Assurant que « le président Tebboune croit profondément que la prospérité ne peut reposer que sur la connaissance, seule l’université est capable de la produire, de la transmettre et de l’ériger en moteur de développement », mettant ainsi en avant la vision présidentielle qui place le savoir au centre de l’édifice national.
Le ministre a, par ailleurs, tenu à démontrer que l’investissement de l’État dans l’université n’est nullement un fardeau pour les finances publiques. Bien au contraire, il constitue un choix stratégique destiné à renforcer l’indépendance et la compétitivité du pays. L’amélioration des conditions de vie estudiantines, le doublement progressif des financements de la recherche scientifique et l’augmentation constante des capacités pédagogiques traduisent cette orientation. Il a tenu à préciser : « Nous n’investissons pas seulement dans des bâtiments ou des équipements, nous investissons dans l’avenir de la nation, dans sa souveraineté et dans sa capacité à relever les défis du monde moderne. »
Le ministre a soutenu ces propos en relevant que Tissemsilt illustre parfaitement cette politique d’équilibre et d’inclusion. Expliquant que l’université Ahmed Ben Yahia El-Wancharissi de Tissemsilt bénéficie d’infrastructures renforcées, mais aussi de programmes innovants destinés à accompagner ses diplômés, qu’il s’agisse de leur intégration dans le marché du travail ou de leur implication dans la création de start-up et de petites entreprises. Ajoutant que l’établissement est déjà un acteur majeur du développement local, enraciné dans son territoire et au service direct de sa communauté. A cette occasion, un hommage a été rendu au professeur Zebbar Djallel, directeur du laboratoire de génie mécanique de cette université, pour l’obtention d’un brevet d’invention. D’autres doctorants ont également été honorés, et le prix du Chercheur d’excellence a été remis au meilleur enseignant-chercheur.
Baddari s’est adressé aux étudiants, invités à prendre conscience de la place qui leur revient dans le projet de l’Algérie. « C’est ici, dans ces amphithéâtres et ces laboratoires, que se dessine l’avenir de l’Algérie victorieuse. Vous êtes ceux qui nourriront la République de vos connaissances, de vos innovations et de votre patriotisme », a-t-il lancé, sous les applaudissements nourris de l’assistance. Pour lui, l’université est non seulement un lieu de formation mais aussi un espace de création, de dialogue et d’innovation, où s’élaborent les réponses aux grands défis du XXIe siècle.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la traditionnelle leçon inaugurale, consacrée cette année au rôle de l’enseignement supérieur dans la construction d’une économie performante. Le ministre a fait ainsi savoir que l’Algérie dispose de tous les atouts pour franchir un nouveau palier, un réseau universitaire dense, avec 117 établissements, plus de 1,8 million d’étudiants et une capacité d’accueil qui ne cesse de croître. Il a également rappelé les indicateurs macro-économiques positifs enregistrés ces dernières années, citant une croissance soutenue, un produit intérieur brut par habitant parmi les plus élevés de la région et des investissements importants dans le secteur industriel et technologique. « L’université doit accompagner cette dynamique, en transformant le savoir en richesse et le capital humain en moteur de croissance », a-t-il expliqué.
En outre, il a annoncé les grandes lignes de l’année académique 2025-2026 en annonçant qu’elle sera placée sous le sceau de l’innovation et de la valorisation des connaissances, avec un rapprochement inédit entre sciences exactes, technologies, sciences humaines et sociales. Précisant que « cette complémentarité devrait permettre d’humaniser les avancées technologiques, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la robotique ». L’année verra aussi la promotion des logiciels libres, considérés comme un outil de souveraineté numérique, ainsi qu’un renforcement de l’entrepreneuriat universitaire, appelé à devenir une véritable passerelle entre le monde académique et le tissu économique national.
Le ministre a conclu son discours en relevant l’importance de la dimension souveraine et identitaire de l’université, martelant que « l’Algérie n’a pas besoin d’être définie par d’autres. Elle se définit elle-même, par ses réformes, sa constance et sa détermination ».
Au final depuis Tissemsilt, ville symbole, a donné le signal d’une nouvelle année académique, porteuse d’ambition, d’innovation et un engagement renouvelé sur l’avenir.
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