Décès du grand cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina: perte d'un artiste accompli aux qualités exceptionnelles
ALGER- La disparition du grand cinéaste algérien Mohamed Lakhdar Hamina, décédé à l'âge de 95 ans, a endeuillé le monde de la culture et du cinéma, ébranlé par la perte d'un "artiste accompli aux qualités exceptionnelles", ont estimé unanimement des personnalités politiques et culturelles. En cette douloureuse circonstance, le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, présent aux funérailles, a déclaré que l'Algérie "a perdu, en la personne du grand cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina, une figure emblématique du septième art, un réalisateur de grande renommée, ayant reçu de prestigieuses récompenses internationales". Ballalou a rappelé que le défunt était "un grand cinéaste-moudjahid qui a inscrit en lettres d'or son nom dans le paysage culturel et cinématographique algérien et mondial", réaffirmant en ces circonstances, la volonté de son département de "redonner au cinéma algérien ses lettres de noblesses". De son côté, le conseiller du président de la République chargé de la Direction générale de la Communication, M. Kamel Sidi Said, a fait part de sa tristesse suite à la disparition d'un "géant du cinéma" qui, par son travail de haute qualité, "a œuvré à la gloire de l'Algérie". "Un moudjahid, poursuit M. Sidi Said, qui a défendu sa patrie par le passé et qui a milité après l'indépendance pour un cinéma de qualité, jusqu'à sa consécration à l'échelle mondiale", et de conclure en rappelant la "renommée internationale" du défunt, qui représente "une fierté pour l'Algérie". Comédien et metteur en scène qui a approché, alors tout jeune, le défunt lors du tournage de "Hassen Terro" en 1967, Mustapha Ayad s'est dit "profondément attristé" par la perte d'un "grand homme" ayant voué sa vie au service de la "culture et du cinéma algériens". Le musicien compositeur qui a, entre autres, signé les musiques de nombre de films en Algérie et à l'étranger, Safy Boutella, a, pour sa part, estimé que "l'Algérie perdait en Mohamed Lakhdar Hamina, une icône de la culture et du cinéma algérien", un réalisateur prolifique qui savait "ramener la réalité à l'écran" et un producteur d'une grande compétence qui "savait faire avancer ses projets". Pour le réalisateur Lotfi Bouchouchi, la disparition de Mohamed Lakhdar Hamina représente "une grande perte pour l'Algérie", qui, a-t-il fait savoir "a vu tous ses films", relevant que le défunt savait "passer de la comédie au drame" avec une "grande subtilité, une qualité de l'image et une profondeur inouïes". De son côté, le directeur du Centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel (CNCA), Mourad Chouihi a regretté que le décès de Mohamed Lakhdar Hamina survienne "le jour du cinquantième anniversaire de sa distinction de la Palme d'Or au Festival de Cannes (France)", ajoutant que les jeunes cinéastes "devraient s'inspirer de son œuvre et de son parcours singuliers". De même pour le directeur du Centre algérien du développement du cinéma (CADC), Zineddine Arkab qui a qualifié Mohamed Lakhdar Hamina de "grand cinéaste au charisme imposant", considérant, dans le même élan, que l'œuvre du défunt demeurera "un exemple à suivre pour tous les cinéastes, ceux des générations futures notamment". Pour sa part, l'ancien technicien et caméraman qui faisait partie de l'équipe technique de Mohamed Lakhdar Hamina et actuel président de l'association culturelle "Lumières" pour le cinéma, Amar Rabia, a témoigné de "la rigueur, du pragmatisme et de l'humanisme qu'observait Mohamed Lakhdar Hamina dans sa relation avec les personnels technique et artistique, qu'il dirigeait d'une main de maître". Le grand cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina est décédé vendredi soir à Alger à l'âge de 95 ans. Il a été inhumé samedi au cimetière de Sidi Yahia de la capitale.


ALGER- La disparition du grand cinéaste algérien Mohamed Lakhdar Hamina, décédé à l'âge de 95 ans, a endeuillé le monde de la culture et du cinéma, ébranlé par la perte d'un "artiste accompli aux qualités exceptionnelles", ont estimé unanimement des personnalités politiques et culturelles.
En cette douloureuse circonstance, le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, présent aux funérailles, a déclaré que l'Algérie "a perdu, en la personne du grand cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina, une figure emblématique du septième art, un réalisateur de grande renommée, ayant reçu de prestigieuses récompenses internationales".
Ballalou a rappelé que le défunt était "un grand cinéaste-moudjahid qui a inscrit en lettres d'or son nom dans le paysage culturel et cinématographique algérien et mondial", réaffirmant en ces circonstances, la volonté de son département de "redonner au cinéma algérien ses lettres de noblesses".
De son côté, le conseiller du président de la République chargé de la Direction générale de la Communication, M. Kamel Sidi Said, a fait part de sa tristesse suite à la disparition d'un "géant du cinéma" qui, par son travail de haute qualité, "a œuvré à la gloire de l'Algérie".
"Un moudjahid, poursuit M. Sidi Said, qui a défendu sa patrie par le passé et qui a milité après l'indépendance pour un cinéma de qualité, jusqu'à sa consécration à l'échelle mondiale", et de conclure en rappelant la "renommée internationale" du défunt, qui représente "une fierté pour l'Algérie".
Comédien et metteur en scène qui a approché, alors tout jeune, le défunt lors du tournage de "Hassen Terro" en 1967, Mustapha Ayad s'est dit "profondément attristé" par la perte d'un "grand homme" ayant voué sa vie au service de la "culture et du cinéma algériens".
Le musicien compositeur qui a, entre autres, signé les musiques de nombre de films en Algérie et à l'étranger, Safy Boutella, a, pour sa part, estimé que "l'Algérie perdait en Mohamed Lakhdar Hamina, une icône de la culture et du cinéma algérien", un réalisateur prolifique qui savait "ramener la réalité à l'écran" et un producteur d'une grande compétence qui "savait faire avancer ses projets".
Pour le réalisateur Lotfi Bouchouchi, la disparition de Mohamed Lakhdar Hamina représente "une grande perte pour l'Algérie", qui, a-t-il fait savoir "a vu tous ses films", relevant que le défunt savait "passer de la comédie au drame" avec une "grande subtilité, une qualité de l'image et une profondeur inouïes".
De son côté, le directeur du Centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel (CNCA), Mourad Chouihi a regretté que le décès de Mohamed Lakhdar Hamina survienne "le jour du cinquantième anniversaire de sa distinction de la Palme d'Or au Festival de Cannes (France)", ajoutant que les jeunes cinéastes "devraient s'inspirer de son œuvre et de son parcours singuliers". De même pour le directeur du Centre algérien du développement du cinéma (CADC), Zineddine Arkab qui a qualifié Mohamed Lakhdar Hamina de "grand cinéaste au charisme imposant", considérant, dans le même élan, que l'œuvre du défunt demeurera "un exemple à suivre pour tous les cinéastes, ceux des générations futures notamment".
Pour sa part, l'ancien technicien et caméraman qui faisait partie de l'équipe technique de Mohamed Lakhdar Hamina et actuel président de l'association culturelle "Lumières" pour le cinéma, Amar Rabia, a témoigné de "la rigueur, du pragmatisme et de l'humanisme qu'observait Mohamed Lakhdar Hamina dans sa relation avec les personnels technique et artistique, qu'il dirigeait d'une main de maître".
Le grand cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina est décédé vendredi soir à Alger à l'âge de 95 ans. Il a été inhumé samedi au cimetière de Sidi Yahia de la capitale.