Désenclavement de l’Afrique : L’Algérie trait d’union continental
L’engagement ferme de l’Algérie en faveur d’une Afrique plus développée et plus équitable a été porté par la voix de Sofiane Chaib, secrétaire d’État chargé de la communauté nationale à l’étranger, à l’occasion de sa participation à la troisième Conférence des Nations unies sur les pays en développement sans littoral (PDSL), organisée à Awaza, au […] The post Désenclavement de l’Afrique : L’Algérie trait d’union continental appeared first on Le Jeune Indépendant.

L’engagement ferme de l’Algérie en faveur d’une Afrique plus développée et plus équitable a été porté par la voix de Sofiane Chaib, secrétaire d’État chargé de la communauté nationale à l’étranger, à l’occasion de sa participation à la troisième Conférence des Nations unies sur les pays en développement sans littoral (PDSL), organisée à Awaza, au Turkménistan. C’est ce qu’a indiqué, ce mercredi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
Prenant la parole lors de la session plénière placée sous le thème «Accélérer le progrès par les partenariats», Chaib a affirmé : « L’Algérie a toujours œuvré à renforcer les synergies régionales à travers des projets structurants à l’échelle continentale. » Mettant en avant la responsabilité particulière des « pays de transit », tels que définis par les Nations unies, dans l’accompagnement des États enclavés, il a souligné que l’Algérie se distingue par sa volonté d’agir en trait d’union entre les pays de l’intérieur du continent et les marchés mondiaux, en mobilisant son positionnement géostratégique au service de l’intérêt collectif africain.
Le représentant de l’Algérie a soutenu ces propos en évoquant plusieurs initiatives majeures, telles que la route transsaharienne, le gazoduc Nigeria-Europe via l’Algérie ou encore la dorsale transsaharienne de fibre optique. Ces infrastructures au-delà de l’impact économique ambitionnent de désenclaver durablement les pays de l’hinterland africain, à réduire la fracture numérique et à stimuler les échanges intra-africains dans un esprit de coopération Sud-Sud renforcée.
Chaib a toutefois souligné que les efforts d’intégration ne peuvent porter leurs fruits qu’en s’attaquant aux causes structurelles de l’isolement des pays sans façade maritime. Précisant que ces derniers cumulent plusieurs handicaps, à l’instar des coûts logistiques élevés, d’accès limité aux marchés internationaux, des déficits infrastructurels chroniques, des retards technologiques et d’importantes expositions aux chocs climatiques. De nombreux défis nuisent à leur compétitivité et ralentissent leur trajectoire de développement.
Chaib a assuré que ces défis exigent des solutions globales et solidaires et que la seule voie viable réside dans « une solidarité internationale renforcée, adossée à des mécanismes de coopération multilatéraux adaptés ». Elle pourrait également trouver des réponses concrètes dans la mise en œuvre des recommandations issues de cette conférence, ainsi que dans les conclusions de la quatrième Conférence des Nations unies sur le financement du développement, tenue récemment à Séville (30 juin – 3 juillet).
Le secrétaire d’État a aussi plaidé pour un engagement collectif en faveur d’une réforme en profondeur de l’architecture financière internationale, afin de la rendre plus équitable, inclusive et adaptée aux réalités des pays en développement, en particulier ceux dépourvus de façade maritime. Il a en outre insisté sur la nécessité de construire une gouvernance économique mondiale « plus représentative », où les pays du Sud, et en particulier les États africains enclavés, peuvent peser davantage dans les prises de décisions touchant à leur destin économique.
Il convient de noter qu’à travers cette intervention, l’Algérie réaffirme sa position de partenaire fiable et solidaire dans les efforts multilatéraux de soutien au développement en Afrique. En s’engageant dans des projets de connectivité et d’intégration régionale, elle démontre sa volonté de contribuer activement à la transformation structurelle du continent et à l’inclusion des pays les plus enclavés dans les dynamiques de croissance et de coopération. Ce positionnement s’inscrit dans une vision panafricaine qui fait de la solidarité, de la connectivité et du co-développement des piliers essentiels pour bâtir une Afrique unie, souveraine et prospère.
The post Désenclavement de l’Afrique : L’Algérie trait d’union continental appeared first on Le Jeune Indépendant.