Energies propres : L’Algérie met en avant ses avancées à Osaka
En marge des réunions précédant l’« Expo 2025 – Osaka, Kansai », l’Algérie a présenté à Osaka, au Japon, ses avancées dans les domaines des carburants durables et de l’hydrogène vert, réaffirmant son engagement à devenir un acteur-clé de la transition énergétique mondiale. A travers des projets pilotes et une stratégie ambitieuse, le pays entend […] The post Energies propres : L’Algérie met en avant ses avancées à Osaka appeared first on Le Jeune Indépendant.

En marge des réunions précédant l’« Expo 2025 – Osaka, Kansai », l’Algérie a présenté à Osaka, au Japon, ses avancées dans les domaines des carburants durables et de l’hydrogène vert, réaffirmant son engagement à devenir un acteur-clé de la transition énergétique mondiale. A travers des projets pilotes et une stratégie ambitieuse, le pays entend réduire les émissions liées au transport maritime et aérien, tout en consolidant son rôle de hub régional de l’énergie propre.
Lors des réunions ministérielles qui se tiendront du 15 au 18 septembre, le directeur général de la prospective au ministère de l’Energie, Miloud Medjelled, a pris part aux travaux consacrés aux carburants alternatifs pour le transport maritime et aérien, ainsi qu’à l’énergie de l’hydrogène. C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère rendu public ce lundi.
Ces rencontres ont rassemblé des ministres, des experts et des représentants de plusieurs pays et organisations internationales, durant lesquelles Medjelled a représenté le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab.
Dans son intervention sur les carburants alternatifs, M. Medjelled a rappelé que les secteurs maritime et aérien représentent à eux seuls près de 7% des émissions mondiales de CO₂. « Pour l’Algérie, la transition vers des solutions plus propres est devenue incontournable », a-t-il affirmé, soulignant l’intérêt qu’accorde le pays à cette démarche.
Le pays a déjà engagé plusieurs initiatives, a-t-il fait savoir. Il a cité dans ce sens le recours à l’e-méthanol et au gaz naturel liquéfié (GNL), l’intégration de la technologie DFDE dans la flotte maritime nationale pour réduire la consommation énergétique, ainsi que la préparation de nouvelles installations de stockage et de ravitaillement en carburants propres à Arzew et Skikda, selon la même source.
Dans le domaine de l’aviation, un projet pilote a été lancé avec Air Algérie afin de produire localement du carburant durable (SAF) à partir de résidus de raffinage et d’huiles usagées, a-t-il encore fait valoir. Cette initiative vise à « réduire les émissions du transport aérien tout en respectant les engagements internationaux de l’Algérie ».
L’hydrogène, une priorité stratégique
L’hydrogène, qui représente l’énergie propre de demain, n’a pas été en reste, d’autant que l’Algérie est engagée dans un projet d’envergure dans ce domaine. S’exprimant lors de la réunion dédiée à l’hydrogène, le directeur général de la prospective au ministère de l’Energie algérien a mis en avant la place centrale de cette énergie dans la stratégie nationale de transition énergétique. « L’Algérie a fait de l’hydrogène une priorité nationale, avec une feuille de route fondée sur six axes », a-t-il dit.
Il s’agit d’un cadre réglementaire intégré, de la formation des compétences, de la production locale d’équipements, des financements innovants et des investissements, de la coopération internationale (notamment via l’Alliance africaine de l’hydrogène et le Forum international du commerce de l’hydrogène) et, enfin, des projets d’interconnexion pour l’exportation, selon les précisions fournies.
Parmi ces projets, figure le projet d’envergure entre l’Algérie et l’Europe, le SoutH2 Corridor. Selon les prévisions, celui-ci devrait permettre d’exporter de l’hydrogène vert vers l’Europe. D’ici 2040, l’Algérie ambitionne de produire et d’exporter entre 30 et 40 térawattheures d’hydrogène et de ses dérivés, soit environ 10 % des besoins européens.
A ce propos, Medjelled a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à poursuivre ses efforts aux côtés de ses partenaires européens, notamment italiens, allemands et autrichiens, les premiers à être engagés dans le projet SoutH2 Corridor, à concrétiser ce projet. L’Algérie est également engagée pour développer des solutions innovantes et durables dans les secteurs maritime, aérien et énergétique, visant à contribuer à la neutralité carbone mondiale, tout en renforçant le développement économique et social du pays, de l’Afrique et du bassin méditerranéen.
The post Energies propres : L’Algérie met en avant ses avancées à Osaka appeared first on Le Jeune Indépendant.