Entre agitation et isolement : le Maroc s’enlise face à une Algérie sereine

Acculé par une crise sociale et politique sans précédent, le régime marocain multiplie les manœuvres de diversion en ciblant l’Algérie. La récente tentative d’instrumentaliser des appels fantômes à manifester, grossièrement amplifiée par ses relais médiatiques, ne fait qu’exposer la fébrilité d’un pouvoir aux abois, incapable de répondre à la colère de son propre peuple. Pendant […]

Oct 1, 2025 - 13:36
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Entre agitation et isolement : le Maroc s’enlise face à une Algérie sereine

Acculé par une crise sociale et politique sans précédent, le régime marocain multiplie les manœuvres de diversion en ciblant l’Algérie. La récente tentative d’instrumentaliser des appels fantômes à manifester, grossièrement amplifiée par ses relais médiatiques, ne fait qu’exposer la fébrilité d’un pouvoir aux abois, incapable de répondre à la colère de son propre peuple. Pendant ce temps, l’Algérie, sous l’impulsion du Président Abdelmadjid Tebboune, poursuit sa trajectoire de développement avec assurance.

 La scène politique régionale a été le théâtre, ces derniers jours, d’une opération de déstabilisation aussi prévisible que maladroite. Des appels à manifester en Algérie, lancés par un énigmatique collectif « GenZ 213 » pour le 3 octobre, ont subitement trouvé un écho démesuré au sein de la machine de propagande marocaine et de son pendant numérique, « GenZ 212 ». Cette tentative désespérée de semer le trouble n’est pas un acte isolé,  elle s’inscrit dans une stratégie systématique du Makhzen qui, confronté à une implosion sociale, cherche par tous les moyens à exporter son venin et à détourner l’attention de ses échecs abyssaux.

Car la véritable poudrière se trouve à l’ouest. De Rabat à Fès, en passant par Casablanca, le territoire marocain est secoué par des manifestations monstres. La jeunesse et les franges les plus larges de la société crient leur désespoir face à une corruption endémique, un chômage de masse, une dette extérieure galopante et l’enrichissement insolent d’une élite politique déconnectée. Les slogans qui fusent sont sans équivoque : « Pas de Coupe du Monde sans hôpitaux ! », « Du pain, pas des stades ! », « Justice sociale avant le football ! ». Ces cris du cœur révèlent une fracture béante entre les priorités du régime, obsédé par les projets de prestige, et les besoins vitaux d’une population sacrifiée.

La crise du secteur de la santé est particulièrement symptomatique. Alors que des milliards sont engloutis dans des projets pharaoniques, les hôpitaux publics manquent cruellement de lits, de matériel et de personnel qualifié, abandonnant des millions de citoyens à un système de santé à deux vitesses où seuls les plus nantis peuvent se soigner. Pendant que son « doubab » (armée numérique) s’évertue à peindre un tableau apocalyptique de l’Algérie, le Makhzen est incapable de masquer la détresse bien réelle de son propre peuple.

Face à cette agitation, la comparaison avec l’Algérie est non seulement trompeuse, mais elle relève de la malhonnêteté intellectuelle. Contrairement à son voisin, l’Algérie s’appuie sur les fondations solides d’un État social, un choix politique assumé et constamment renforcé. Ce modèle, malgré les défis mondiaux, garantit des filets de protection robustes : subventions généralisées sur les produits de première nécessité, aides directes aux familles, et surtout, un accès gratuit aux soins et à l’éducation. Ces mécanismes ne sont pas de simples aides, ils constituent le socle d’une justice sociale qui protège les couches les plus vulnérables et assure une cohésion nationale à toute épreuve.

Plus encore, l’Algérie Nouvelle, portée par la vision du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est résolument tournée vers l’avenir. Loin de la stagnation marocaine, le pays enregistre des victoires tangibles sur les plans économique, politique et diplomatique.

En définitive, la fuite en avant du Makhzen n’est que le reflet de sa propre faiblesse. Tandis qu’il s’épuise en manigances stériles contre un voisin serein et bâtisseur, l’Algérie, forte de son modèle social et de sa stabilité politique, continue d’avancer. Le peuple algérien, lucide et uni, n’est pas dupe de ces diversions et reste pleinement mobilisé autour de son État.