France : Retailleau-Valls, une croisade assumée contre les musulmans

Le meeting intitulé « Pour la République », organisé par le lobby pro-sioniste ELNET et des cercles proches du milliardaire d’extrême droite Stérin, a déclenché une vive polémique en France. Ce rassemblement, qui s’est tenu à Paris, a vu la participation de figures politiques telles que Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, […]

Mars 28, 2025 - 17:52
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France : Retailleau-Valls, une croisade assumée contre les musulmans

Le meeting intitulé « Pour la République », organisé par le lobby pro-sioniste ELNET et des cercles proches du milliardaire d’extrême droite Stérin, a déclenché une vive polémique en France.

Ce rassemblement, qui s’est tenu à Paris, a vu la participation de figures politiques telles que Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, et l’ex-Premier ministre Emmanuel Valls.

À première vue, l’événement se voulait être un débat sur les valeurs républicaines et la lutte contre l’islamisme. Cependant, il a rapidement dégénéré en un rassemblement islamophobe et contre le voile, suscitant une onde de choc dans l’opinion publique et parmi les défenseurs des droits des musulmans en France.

Une escalade islamophobe sous couverture républicaine

Bien que le meeting ait été présenté comme un forum sur la préservation des valeurs républicaines et la lutte contre les dérives de l’islamisme, il a vite pris des airs de tribune islamophobe, alimentant la stigmatisation des musulmans en France.

L’un des points majeurs du débat a porté sur le port du voile, où les intervenants ont fait preuve d’une virulence antimusulmane flagrante, dénonçant ce symbole religieux comme une « menace » à la laïcité et à la République. Ce discours a été particulièrement fort dans les prises de parole de certaines personnalités politiques comme Bruno Retailleau et Emmanuel Valls, qui ont alimenté des discours divisifs au lieu de promouvoir l’unité nationale.

ELNET et le CRIF : des antennes sionistes en France

Au cœur de cette polémique se trouve le rôle d’ELNET (European Leadership Network), un lobby pro-sioniste, qui est perçu par certains observateurs comme une force ayant pour objectif de promouvoir une vision particulière de la laïcité en France.

En lien avec le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF), ces antennes sionistes semblent entretenir un climat de méfiance et de division en alimentant des discours de haine envers les musulmans.

En particulier, la participation d’élus de haut niveau à ce meeting, tel que Bruno Retailleau, a exacerbé la perception que le gouvernement français, en collaboration avec ces puissants lobbys, pousse un agenda de division au lieu de rassembler les différentes communautés du pays.

Ce climat de division est d’autant plus préoccupant lorsque l’on considère que l’événement a été organisé sous le couvert de la « défense des valeurs républicaines », ce qui, dans le contexte actuel, est devenu un prétexte pour mener des attaques contre la communauté musulmane, notamment sur des questions de liberté religieuse et d’identité.

Cette instrumentalisation de la laïcité comme un outil contre l’islam est perçu par beaucoup comme une dérive dangereuse.

Les ministres d’État : une complicité inacceptable

Ce qui a choqué une grande partie du public est la présence de ministres d’État tels que Bruno Retailleau et Emmanuel Valls, censés incarner la diversité et l’unité de la République française.

Le rôle de ces personnalités publiques, dont les prises de position sur l’islam et le voile sont bien connues, dans un meeting aussi polarisant et islamophobe a été vivement critiqué. Leur participation à cet événement a renforcé la sensation que des responsables politiques français contribuent, sans retenue, à attiser la haine contre une partie de la population française.

Les ministres d’État, supposés défendre tous les citoyens, y compris les musulmans, ont choisi de se joindre à une conversation qui n’a pas cherché à apaiser les tensions, mais bien à les intensifier. Ce type de discours, qui marginalise une grande partie de la population, est perçu comme une manière dangereuse de réécrire les règles de la laïcité et de la fraternité.

En s’associant à de tels rassemblements, ces personnalités politiques semblent alimenter une polarisation de la société française au lieu de promouvoir l’inclusion et la compréhension mutuelle.

L’Islamisme : Un fait divers polémique

Ce meeting a également mis l’accent sur la problématique de l’« islamisme », un terme de plus en plus flou et utilisé de manière large pour désigner toute forme de pratique religieuse musulmane perçue comme « radicale ».

En présentant l’islamisme comme un ennemi à abattre au sein même de la République, le meeting a contribué à légitimer des préjugés contre les musulmans pratiquants et les personnes issues de la communauté musulmane. Il est devenu de plus en plus évident que la frontière entre la dénonciation d’un extrémisme violent et la stigmatisation de la pratique religieuse musulmane se réduit dangereusement.

Cela soulève des questions sur l’usage du terme « islamisme » et son amalgame avec l’islam dans son ensemble, un phénomène qui, selon de nombreux experts, fragilise les principes de tolérance et de coexistence qui devraient régir une nation comme la France.

Une France divisée et en danger Ce meeting ne fait que renforcer une tendance inquiétante qui prend de l’ampleur en France, où la rhétorique islamophobe est de plus en plus courante dans le discours public, souvent alimentée par des lobbys comme ELNET.

Au-delà de la communauté musulmane, cette situation nourrit un climat de méfiance et de division qui menace la cohésion sociale dans une France qui se veut pluraliste et laïque.

L’attitude de certaines personnalités politiques, qui choisissent de s’associer à des événements aussi polarisants, risque d’aggraver davantage ce fossé entre les différentes communautés françaises. Ce n’est plus seulement un débat sur l’islam ou le voile, mais sur l’essence même de la République française et ses principes d’égalité, de fraternité et de liberté.