IATF: une vitrine stratégique des potentialités des entreprises algériennes

ALGER - La 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine, prévue à Alger du 4 au 10 septembre prochain, s'affirme comme une vitrine stratégique destinée à mettre en exergue les potentialités productives du tissu économique national, ont indiqué des responsables d'organisations patronales et d'associations professionnelles nationales. Dans des déclarations à l'APS, ces responsables ont souligné l'importance de cet événement qu'ils considèrent comme une "véritable plateforme" offrant une image claire des capacités des entreprises algériennes et ouvrant largement la voie au renforcement des exportations vers le marché africain. Dans ce sens, le président national de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Tahar Bouzid, a estimé que l'IATF représente "une opportunité idéale pour les entreprises algériennes de mettre en avant leurs capacités productives dans divers secteurs d'activité et d'affirmer leur disposition à conquérir les marchés africains". Cette manifestation, a-t-il ajouté, permettra d'établir des partenariats stratégiques, renforçant la compétitivité des entreprises algériennes et leur intégration dans les chaînes de valeur africaines, contribuant ainsi aux objectifs de diversification de l'économie nationale et d'augmentation des exportations hors hydrocarbures. Soulignant que l'organisation de l'IATF par l'Algérie constitue une nouvelle reconnaissance de sa place économique et confirme son rôle de leader dans la promotion de l'intégration continentale, M. Bouzid a appelé à faire de cet événement une occasion d'assurer une meilleure coordination africaine face aux défis rencontrés par les entreprises du continent, notamment en matière de financement des projets, de mécanismes d'accompagnement des entrepreneurs, de levée des obstacles logistiques et douaniers pour fluidifier les échanges commerciaux, ainsi que de soutien aux petites et moyennes entreprises. Selon lui, l'intérêt de cette foire réside dans le fait qu'il va bien au-delà d'un simple espace d'exposition, pour se poser en véritable plateforme de conclusion d'accords et de contrats profitant aux entreprises africaines. De son côté, le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Issam Bedrissi, a indiqué que l'accueil de cet événement économique par l'Algérie constitue une étape importante pour concrétiser ses orientations visant à diversifier l'économie et à porter les exportations hors hydrocarbures à 30 milliards de dollars à moyen terme, particulièrement vers les marchés africains. Cet événement, en tant qu'événement global, offrira aux PME, artisans et auto-entrepreneurs la possibilité de valoriser leurs savoir-faire et de les développer à travers des partenariats et des contrats d'exportation, a-t-il soutenu. L'UGCAA participe à l'IATF notamment via la Fédération nationale du commerce de troc (relevant de l'Union), a précisé M. Bedrissi, insistant sur l'importance du commerce de troc, retenu comme l'un des axes de débats lors de cette manifestation, en tant que mécanisme efficace d'intégration des marchés. Pour sa part, le vice-président de l'Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, a affirmé que les opérateurs algériens mettront à profit cette occasion pour exposer leurs expertises acquises dans divers domaines et explorer des opportunités de coopération avec leurs homologues africains. Tout en rappelant que le volume actuel des échanges intra-africains ne reflète pas le potentiel des marchés, M. Bey Nasri a souligné que l'IATF constituera une opportunité pour les exportateurs algériens de cerner avec précision les besoins et atouts des marchés africains, afin de renforcer leur présence sur le continent. Au-delà des secteurs traditionnels d'exportation hors hydrocarbures, il a insisté sur la nécessité de valoriser les expertises acquises par les entreprises algériennes au fil des décennies, notamment dans le bâtiment et les travaux publics, l'industrie pharmaceutique et agroalimentaire, et de les mettre au service des marchés africains. Il a également appelé les opérateurs à une préparation optimale à cet événement et à procéder à une évaluation approfondie des résultats atteints après l'IATF qui sera marquée par l'organisation de nombreuses rencontres d'affaires (B2B et B2G). De son côté, le PDG de la Société d'études économiques et développement des investissements (SEEDI), Hichem Saidi, a mis en avant l'importance de tirer profit de la dynamique que connaît le secteur de l'exportation, dans un contexte marqué par l'essor de nombreux produits algériens à l'étranger, afin de faire de la foire une occasion pour bâtir une présence durable sur les marchés africains. Les réformes en cours dans le domaine bancaire, ainsi que la création de banques algériennes dans plusieurs pays africains, contribuent à renforcer la confiance des opérateurs économiques dans la réalisation de ces objectifs, a expliqué M. Saidi, appelant à capter la plus grande part pos

Août 28, 2025 - 13:22
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IATF: une vitrine stratégique des potentialités des entreprises algériennes
IATF: une vitrine stratégique des potentialités des entreprises algériennes

ALGER - La 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine, prévue à Alger du 4 au 10 septembre prochain, s'affirme comme une vitrine stratégique destinée à mettre en exergue les potentialités productives du tissu économique national, ont indiqué des responsables d'organisations patronales et d'associations professionnelles nationales.

Dans des déclarations à l'APS, ces responsables ont souligné l'importance de cet événement qu'ils considèrent comme une "véritable plateforme" offrant une image claire des capacités des entreprises algériennes et ouvrant largement la voie au renforcement des exportations vers le marché africain.

Dans ce sens, le président national de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Tahar Bouzid, a estimé que l'IATF représente "une opportunité idéale pour les entreprises algériennes de mettre en avant leurs capacités productives dans divers secteurs d'activité et d'affirmer leur disposition à conquérir les marchés africains".

Cette manifestation, a-t-il ajouté, permettra d'établir des partenariats stratégiques, renforçant la compétitivité des entreprises algériennes et leur intégration dans les chaînes de valeur africaines, contribuant ainsi aux objectifs de diversification de l'économie nationale et d'augmentation des exportations hors hydrocarbures.

Soulignant que l'organisation de l'IATF par l'Algérie constitue une nouvelle reconnaissance de sa place économique et confirme son rôle de leader dans la promotion de l'intégration continentale, M. Bouzid a appelé à faire de cet événement une occasion d'assurer une meilleure coordination africaine face aux défis rencontrés par les entreprises du continent, notamment en matière de financement des projets, de mécanismes d'accompagnement des entrepreneurs, de levée des obstacles logistiques et douaniers pour fluidifier les échanges commerciaux, ainsi que de soutien aux petites et moyennes entreprises.

Selon lui, l'intérêt de cette foire réside dans le fait qu'il va bien au-delà d'un simple espace d'exposition, pour se poser en véritable plateforme de conclusion d'accords et de contrats profitant aux entreprises africaines.

De son côté, le secrétaire général de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Issam Bedrissi, a indiqué que l'accueil de cet événement économique par l'Algérie constitue une étape importante pour concrétiser ses orientations visant à diversifier l'économie et à porter les exportations hors hydrocarbures à 30 milliards de dollars à moyen terme, particulièrement vers les marchés africains.

Cet événement, en tant qu'événement global, offrira aux PME, artisans et auto-entrepreneurs la possibilité de valoriser leurs savoir-faire et de les développer à travers des partenariats et des contrats d'exportation, a-t-il soutenu.

L'UGCAA participe à l'IATF notamment via la Fédération nationale du commerce de troc (relevant de l'Union), a précisé M. Bedrissi, insistant sur l'importance du commerce de troc, retenu comme l'un des axes de débats lors de cette manifestation, en tant que mécanisme efficace d'intégration des marchés.

Pour sa part, le vice-président de l'Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL), Ali Bey Nasri, a affirmé que les opérateurs algériens mettront à profit cette occasion pour exposer leurs expertises acquises dans divers domaines et explorer des opportunités de coopération avec leurs homologues africains.

Tout en rappelant que le volume actuel des échanges intra-africains ne reflète pas le potentiel des marchés, M. Bey Nasri a souligné que l'IATF constituera une opportunité pour les exportateurs algériens de cerner avec précision les besoins et atouts des marchés africains, afin de renforcer leur présence sur le continent.

Au-delà des secteurs traditionnels d'exportation hors hydrocarbures, il a insisté sur la nécessité de valoriser les expertises acquises par les entreprises algériennes au fil des décennies, notamment dans le bâtiment et les travaux publics, l'industrie pharmaceutique et agroalimentaire, et de les mettre au service des marchés africains.

Il a également appelé les opérateurs à une préparation optimale à cet événement et à procéder à une évaluation approfondie des résultats atteints après l'IATF qui sera marquée par l'organisation de nombreuses rencontres d'affaires (B2B et B2G).

De son côté, le PDG de la Société d'études économiques et développement des investissements (SEEDI), Hichem Saidi, a mis en avant l'importance de tirer profit de la dynamique que connaît le secteur de l'exportation, dans un contexte marqué par l'essor de nombreux produits algériens à l'étranger, afin de faire de la foire une occasion pour bâtir une présence durable sur les marchés africains.

Les réformes en cours dans le domaine bancaire, ainsi que la création de banques algériennes dans plusieurs pays africains, contribuent à renforcer la confiance des opérateurs économiques dans la réalisation de ces objectifs, a expliqué M. Saidi, appelant à capter la plus grande part possible des contrats attendus, dont le volume est estimé à plus de 44 milliards de dollars.

De son côté, le président de l'Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Tahar Boulenouar, a estimé que l'organisation de l'IATF en Algérie "constitue une opportunité précieuse pour les entreprises nationales de promouvoir leurs produits et services, et ouvre de nouvelles perspectives aux opérateurs et professionnels en matière d'investissement, de partenariat, d'exportation et de diversification des réseaux de distribution".

L'association appelle l'ensemble des professionnels, des dirigeants de PME et de startups, ainsi que les porteurs de projets, à ne pas manquer cette occasion afin de promouvoir leurs activités, bénéficier des expériences des entreprises présentes sur la scène africaine et saisir les opportunités de partenariat et d'investissement qu'offre l'événement.