Industrie : Première rencontre du cluster Fondritech pour examiner les moyens de développement du secteur
ALGER - La première rencontre nationale du cluster national de l'industrie des fonderies (cluster Fondritech) a été organisée, jeudi au siège du ministère de l'Industrie, dans le but d'examiner les moyens de développer la fonderie et de renforcer son intégration avec les autres filières industrielles, indique un communiqué du ministère. La rencontre a été présidée par le chargé du secrétariat général du ministère, Salem Ahmed Zaid, et le directeur général du développement industriel, Bendrimia Said, en présence de représentants de plusieurs ministères et organismes, ainsi que d'un ensemble d'opérateurs économiques, publics et privés, actifs dans ce domaine et les secteurs connexes. La réunion a également vu la participation des représentants des ministères de la Défense nationale, de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, des Travaux publics et des Infrastructures de base, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Formation et de l'Enseignement professionnels, ainsi que de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, en sus de plusieurs organismes et entreprises publiques activant dans le secteur, précise la même source. La rencontre du cluster Fondritech, installé le 4 janvier dernier, vise à "explorer les opportunités de développer l'industrie de la fonderie et de renforcer son intégration avec d'autres filières industrielles, afin de contribuer à la réalisation d'un taux d'intégration locale, à réduire la dépendance aux importations et à soutenir l'exportation", ajoute la même source. Dans ce cadre, le ministère a souligné que les discussions ont porté sur les défis auxquels fait face l'industrie des fonderies, notamment l'exportation des déchets ferreux et non ferreux et son impact sur la disponibilité des matières premières au niveau local, le manque de main-d'œuvre qualifiée nécessitant un renforcement de la formation dans ce domaine, ainsi que les difficultés d'approvisionnement des usines en produits locaux non exploités. Il a été également question de "l'absence de normes et de spécifications techniques pour les produits des fonderies et du renforcement de la participation des entreprises nationales dans les appels d'offres publics afin de réduire la dépendance aux produits importés, ainsi que de l'organisation du Salon international du fer, de l'acier et des produits miniers, sous le patronage du ministère de l'Industrie". Le ministre de l'Industrie, Sifi Ghrieb, a affirmé, dans une allocution lue en son nom par M. Bendrimia, que "la création du cluster national de l'industrie des fonderies s'inscrit dans la stratégie du ministère visant à soutenir les industries lourdes de transformation, à travers le renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé, et le développement de clusters industriels spécialisés, ce qui contribue à augmenter la compétitivité et à créer un environnement favorable à l'innovation et à l'investissement". "Le secteur œuvre à renforcer l'industrie des fonderies pour répondre aux besoins du marché local en pièces de rechange et en équipements industriels, en sus de soutenir les industries de transformation et les infrastructures", a-t-il dit. Dans ce cadre, le ministère a appelé tous les acteurs industriels à rejoindre ce cluster, afin d'échanger des expériences et renforcer la coopération entre les intervenants du domaine, rappelant ses précédentes initiatives visant à soutenir des clusters professionnels similaires dans les secteurs du fer, de l'acier, de l'aluminium, des structures métalliques et de la fabrication de batteries, outre le lancement de plans pour créer une cellule nationale stratégique pour les producteurs d'acier et d'exploitation minière, afin de renforcer la coordination entre les acteurs industriels et les autorités publiques, et proposer des solutions pratiques pour promouvoir l'industrie nationale". Le ministère a relevé dans son communiqué "son engagement à collaborer avec différents secteurs ministériels pour soutenir le cluster et l'accompagner dans la réalisation de ses objectifs, ce qui se répercutera positivement sur l'économie nationale, à travers l'augmentation de la production locale, la création de nouveaux postes d'emploi et le renforcement de la contribution des industries de transformation au produit intérieur brut (PIB)".


ALGER - La première rencontre nationale du cluster national de l'industrie des fonderies (cluster Fondritech) a été organisée, jeudi au siège du ministère de l'Industrie, dans le but d'examiner les moyens de développer la fonderie et de renforcer son intégration avec les autres filières industrielles, indique un communiqué du ministère.
La rencontre a été présidée par le chargé du secrétariat général du ministère, Salem Ahmed Zaid, et le directeur général du développement industriel, Bendrimia Said, en présence de représentants de plusieurs ministères et organismes, ainsi que d'un ensemble d'opérateurs économiques, publics et privés, actifs dans ce domaine et les secteurs connexes.
La réunion a également vu la participation des représentants des ministères de la Défense nationale, de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, des Travaux publics et des Infrastructures de base, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Formation et de l'Enseignement professionnels, ainsi que de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, en sus de plusieurs organismes et entreprises publiques activant dans le secteur, précise la même source.
La rencontre du cluster Fondritech, installé le 4 janvier dernier, vise à "explorer les opportunités de développer l'industrie de la fonderie et de renforcer son intégration avec d'autres filières industrielles, afin de contribuer à la réalisation d'un taux d'intégration locale, à réduire la dépendance aux importations et à soutenir l'exportation", ajoute la même source.
Dans ce cadre, le ministère a souligné que les discussions ont porté sur les défis auxquels fait face l'industrie des fonderies, notamment l'exportation des déchets ferreux et non ferreux et son impact sur la disponibilité des matières premières au niveau local, le manque de main-d'œuvre qualifiée nécessitant un renforcement de la formation dans ce domaine, ainsi que les difficultés d'approvisionnement des usines en produits locaux non exploités.
Il a été également question de "l'absence de normes et de spécifications techniques pour les produits des fonderies et du renforcement de la participation des entreprises nationales dans les appels d'offres publics afin de réduire la dépendance aux produits importés, ainsi que de l'organisation du Salon international du fer, de l'acier et des produits miniers, sous le patronage du ministère de l'Industrie".
Le ministre de l'Industrie, Sifi Ghrieb, a affirmé, dans une allocution lue en son nom par M. Bendrimia, que "la création du cluster national de l'industrie des fonderies s'inscrit dans la stratégie du ministère visant à soutenir les industries lourdes de transformation, à travers le renforcement du partenariat entre les secteurs public et privé, et le développement de clusters industriels spécialisés, ce qui contribue à augmenter la compétitivité et à créer un environnement favorable à l'innovation et à l'investissement".
"Le secteur œuvre à renforcer l'industrie des fonderies pour répondre aux besoins du marché local en pièces de rechange et en équipements industriels, en sus de soutenir les industries de transformation et les infrastructures", a-t-il dit.
Dans ce cadre, le ministère a appelé tous les acteurs industriels à rejoindre ce cluster, afin d'échanger des expériences et renforcer la coopération entre les intervenants du domaine, rappelant ses précédentes initiatives visant à soutenir des clusters professionnels similaires dans les secteurs du fer, de l'acier, de l'aluminium, des structures métalliques et de la fabrication de batteries, outre le lancement de plans pour créer une cellule nationale stratégique pour les producteurs d'acier et d'exploitation minière, afin de renforcer la coordination entre les acteurs industriels et les autorités publiques, et proposer des solutions pratiques pour promouvoir l'industrie nationale".
Le ministère a relevé dans son communiqué "son engagement à collaborer avec différents secteurs ministériels pour soutenir le cluster et l'accompagner dans la réalisation de ses objectifs, ce qui se répercutera positivement sur l'économie nationale, à travers l'augmentation de la production locale, la création de nouveaux postes d'emploi et le renforcement de la contribution des industries de transformation au produit intérieur brut (PIB)".